Un groupe qui ne veut pas de ma fille

Notre fille a adoré son passage aux baladins puis aux louveteaux. C’est lorsqu’elle est arrivée aux éclaireurs que cela s’est gâché. Harcelée, elle était mise de côté par les autres scouts. Elle a arrêté quelques années, complètement dégoûtée. Lorsque ses anciens amis (et harceleurs) sont passés aux pionniers, elle s’est demandée si elle n’y retournerait pas, tellement triste de rester sur cet échec qui niait ses souvenirs positifs d’enfance. Elle a écrit une lettre aux chefs d’unité, témoignant de son vécu et demandant, en cas de retour, que l’accueil qui lui soit réservé soit un vrai accueil. Réaction gênée d’un des chefs d’unité (dont la fille avait harcelé la nôtre) qui n’ose pas nous dire en face que, vraiment, ce serait quand même bien mieux que notre fille dégage, puisque le groupe préférait manifestement être sans elle. Une deuxième chef d’U nous contacte, promettant de prendre les choses en m’a puisque "les scouts, c’est l’accueil, c’est pour tout le monde"… Elle va gérer cela, oui, oui… Mais dès qu’elle aura le temps. Temps qu’elle n’aura jamais… Au final, même les chefs d’unité légitiment le harcèlement et le rejet, mais jamais ils n’auront l’honnêteté de dire à ma fille qu’il est préférable de dégager sans faire d’histoires d’un groupe qui ne veut pas d’elle.

Scout toujours ? Le mur de témoignages

De mars à août 2023, Médor s’est penché sur les mouvements de jeunesse belges et leurs débordements.
Sur ce mur de témoignages désormais clôturé, vous pouviez partager votre expérience. Ensemble, vos témoignages nous ont permis de comprendre comment se mettent en place des dérives. Les conclusions de cette enquête participative sont à retrouver sur medor.coop/scouts

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