Une gifle

J’avais 17 ans et j’étais "chef de patrouille". On chahutait un peu lors d’une veillée lors d’un week-end. Les chefs nous avaient fait une remarque sur notre manque de "sérieux" pendant la veillée. On continuait à se bousculer bêtement avec 1 ou 2 autres copains, et l’un d’eux est tombé sur les fesses en rigolant. Je le regardais moi aussi en rigolant. À ce moment là je me suis ramassé une énorme gifle d’un des chefs. 20 ans après j’ai toujours un trou dans le tympan gauche. J’ai ensuite annoncé arrêter les scouts. Les chefs, dont le responsable de la gifle, sont venus chez moi pour me culpabiliser et me reprocher d’abandonner ma patrouille à quelques mois du camp. À aucun moment il n’y a eu d’excuse de leur part.

Scout toujours ? Le mur de témoignages

Médor se penche sur les mouvements de jeunesse belges et leurs éventuels débordements. Des comportements inappropriés, des abus ou même des violences se déroulent dans ce cadre. Effets de groupe, traditions jamais remises en question ?
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Notre enquête participative est à suivre sur medor.coop/scoutisme

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