Une hiérarchie bien en place et des dérives liées à l’alcool

La hiérarchie était bien en place dans notre troupe. Elle était forte mais pas destructrice. Les aînés sont en haut de l’échelle, ils sont bienveillants vis-à-vis des plus jeunes mais c’est aux totémisés que reviennent les corvées pénibles et qui ont les lits les moins confortables, par exemple. Ça fait partie du fonctionnement mais rien de réellement dégradant.

Pendant le hike, comme les chefs ne sont pas là, certains scouts plus âgés ont organisé des petites totémisations, ils ont donné des épreuves aux plus jeunes, leur ont fait manger de la bouffe pour chat. C’est arrivé à plusieurs reprises. Ils ont acheté des bouteilles et ont fait boire les plus jeunes.

C’est là où j’ai vu de vraies dérives, autour de l’alcool. À la fin du camp, les chefs organisent une soirée pour les scouts en dernière année. À ce moment-là, il y a des affonds et des pressions pour boire en « miroir », si je bois tu bois. Tu ne peux pas trop refuser. Ça ne devrait pas se passer comme ça.

Scout toujours ? Le mur de témoignages

Médor se penche sur les mouvements de jeunesse belges et leurs éventuels débordements. Des comportements inappropriés, des abus ou même des violences se déroulent dans ce cadre. Effets de groupe, traditions jamais remises en question ?
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Notre enquête participative est à suivre sur medor.coop/scoutisme

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