Déshabillé de force

C’était lors d’un grand camp, j’étais aux louveteaux et la pudeur face à mon corps de jeune garçon qui changeait, au moment de la puberté, faisait que je souhaitais prendre mes douches en maillot. Cela n’a pas plu au responsable. La première fois, le responsable m’a mis à nu de force et c’est contenté de me regarder. Ensuite, chaque jour, il m’a déshabillé de force. Y compris devant les autres, y compris en dehors des douches, dans ce qui servait de plaine de camps. Si je m’habillais dans mon sac de couchage le matin, j’avais droit au traitement. Tous les participants l’ont vu, les autres animateurs comme les animés. Il ne m’a pas touché autrement que pour me déshabiller, mais à chaque fois, comme je me débattais en hurlant, c’était un déshabillage avec une violence physique.

J’ai du mal à croire que la fédé ne savait pas parce que mon unité allait mal à ce moment-là et qu’un des responsables fédéraux avait le camps de son unité juste à côté et il passait pratiquement quotidiennement.

Rien qu’en écrivant ce texte, j’ai les mains qui tremblent et je pleure.

Scout toujours ? Le mur de témoignages

De mars à août 2023, Médor s’est penché sur les mouvements de jeunesse belges et leurs débordements.
Sur ce mur de témoignages désormais clôturé, vous pouviez partager votre expérience. Ensemble, vos témoignages nous ont permis de comprendre comment se mettent en place des dérives. Les conclusions de cette enquête participative sont à retrouver sur medor.coop/scouts

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