Une gifle

J’avais 17 ans et j’étais "chef de patrouille". On chahutait un peu lors d’une veillée lors d’un week-end. Les chefs nous avaient fait une remarque sur notre manque de "sérieux" pendant la veillée. On continuait à se bousculer bêtement avec 1 ou 2 autres copains, et l’un d’eux est tombé sur les fesses en rigolant. Je le regardais moi aussi en rigolant. À ce moment là je me suis ramassé une énorme gifle d’un des chefs. 20 ans après j’ai toujours un trou dans le tympan gauche. J’ai ensuite annoncé arrêter les scouts. Les chefs, dont le responsable de la gifle, sont venus chez moi pour me culpabiliser et me reprocher d’abandonner ma patrouille à quelques mois du camp. À aucun moment il n’y a eu d’excuse de leur part.

Scout toujours ? Le mur de témoignages

De mars à août 2023, Médor s’est penché sur les mouvements de jeunesse belges et leurs débordements.
Sur ce mur de témoignages désormais clôturé, vous pouviez partager votre expérience. Ensemble, vos témoignages nous ont permis de comprendre comment se mettent en place des dérives. Les conclusions de cette enquête participative sont à retrouver sur medor.coop/scouts

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