On n’en a pas fini
Médor remet le nez dans ses articles passés
Texte (CC BY-NC-ND) : L’équipe de Médor
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Au pays du Far Web
Médor n°25 – Hiver 2021-2022
Il y a trois ans, nous publiions une enquête sur les dépenses en publicités politiques sur les réseaux sociaux, dont les Belges sont des champions. Selon le collectif AdLens, les partis politiques belges et leurs candidats ont encore dépensé plus de 7,4 millions d’euros en publicité sur les réseaux sociaux (principalement Meta) pendant la période de prudence électorale du 9 février au 9 juin 2024. Soit cinq fois et demie le montant dépensé pour les élections de 2019. Les partis flamands mènent la danse ; parmi eux le Vlaams Belang marque un record (1,5 million d’euros). Du côté francophone, ce sont Les Engagés qui pètent les scores avec 419 600 euros, devant le PS (331 923 €), le MR (251 295 €), le PTB (157 497 €), Écolo (130 390 €), Défi (61 143 €) et le nouveau parti d’extrême droite Chez Nous (10 310 €). Selon la loi, la limitation des dépenses durant la période de prudence pour les partis est d’un million d’euros mais aucune règle n’a été édictée pour les réseaux sociaux. J.B.
La Wallonie des lumières
Médor n°33 – Hiver 2023-2024
L’hiver dernier, Médor vous parlait de pollution lumineuse. Dans un pays suréclairé comme la Belgique, la tension est vive entre l’urgence de calmer l’éclairage (pour protéger la santé humaine et la biodiversité) et la nécessité de tenir compte des peurs (notamment pour la « sécurité des femmes »), même lorsqu’elles sont irrationnelles. Nous concluions en imaginant que la modération lumineuse pourrait (enfin !) entrer dans les déclarations de politiques régionales. C’est fait. Il y a trois lignes sur la pollution lumineuse dans la nouvelle « Déclaration de politique régionale 2024-2029 » pour la Wallonie. C’est plus que la pollution sonore (deux lignes) mais moins que la pollution de l’air (sept lignes). À l’heure d’écrire ces lignes, on ne sait pas encore si Bruxelles suivra cette voie. C.G.
En toute franchise
Médor n°35 – Été 2024
Reprendre un Delhaize franchisé, ce n’est pas forcément l’affaire du siècle. Dans notre dernier numéro, nous mettions en lumière les conditions difficiles imposées par le groupe Delhaize à ses franchisés. Et chez Carrefour ? Ça n’a pas l’air toujours plus simple. Certains gérants vont même se fournir en cachette chez Colruyt et autres concurrents. Un arrêté royal a été signé, qui entrera en vigueur début 2025, pour rééquilibrer les relations entre franchiseurs et franchisés dans la grande distribution alimentaire. OB