Mon médecin m’a dit de mentir

Je suis tombée enceinte de manière non volontaire en 2008. Mon couple n’allait pas bien et j’étais trop jeune pour assumer un enfant. J’ai décidé d’avorter. Mon gynéco m’a heureusement reçu de suite et a fixé rapidement un rendez-vous pour l’IVG. Il était très rassurant. A l’hôpital (Bruxelles), avant d’entrer en salle d’opération, le gynéco m’a glissé à l’oreille que je ne devais pas préciser qu’il s’agissait d’un avortement mais d’un curetage pour fausse-couche. Le personnel ne désirait pas être mêlé à des opérations de ce genre. Cette information m’a glacée car tout à coup, cet acte devenait un secret, quelque chose de honteux pour les autres auquel je devais me garder de les mêler.

Mon avortement, si violent

Si vous avez été victime de violence(s) lors de votre IVG, à travers des mots ou des actes du personnel soignant, n’hésitez pas à livrer votre témoignage. La parole libérée contribue à ce que de tels agissements ne se reproduisent plus.

Ce mur de témoignages fait écho à notre article "Un avortement, deux claques", paru dans le numéro 23, en juin 2021.

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