"C’est trop tard pour pleurer"

Je suis enceinte de 11 semaines, j’ai le cytomégalovirus et mon couple est en train d’exploser. Depuis mon arrivée à l’hôpital, je pleure. C’est plus fort que moi, les larmes coulent. Je suis sûre de mon choix mais submergée par la tristesse. Dans la salle d’opération, le gynéco s’installe. La dernière chose que j’entends avant d’être anesthésiée, ce sont les mots secs de ce vieux monsieur : « Vous l’avez voulu, c’est trop tard pour pleurer » (2010)

Mon avortement, si violent

Si vous avez été victime de violence(s) lors de votre IVG, à travers des mots ou des actes du personnel soignant, n’hésitez pas à livrer votre témoignage. La parole libérée contribue à ce que de tels agissements ne se reproduisent plus.

Ce mur de témoignages fait écho à notre article "Un avortement, deux claques", paru dans le numéro 23, en juin 2021.

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