"Je lui dis que je ne suis pas intéressée. Il m’embrasse de force."

Alex (pseudo). Un bon ami m’avait proposé de rejoindre l’équipe de rédaction d’une radio qui venait de se créer. J’ai foncé, donné de mon temps aux matinales tout en ayant un job à temps plein à côté. Un jour, il m’invite à boire un verre, me fait une déclaration qui me met super mal à l’aise. Je lui dis que je ne suis pas intéressée. Il m’embrasse tout de même, de force. Je suis tétanisée et je ne réagis pas. Cela dure une éternité. Plus tard, il est venu jusque chez moi, très insistant. Il a enfoui sa tête dans mon cou pendant de longues minutes en sanglotant. Il me tenait contre lui. J’étais paralysée. Je lui ai demandé de partir, ce qu’il a fait après un long moment. Quelques jours plus tard, il m’appelle pour me dire qu’au vu de mon investissement dans la radio, on ne va plus pouvoir travailler ensemble. Le pire, c’est que je n’ai pas fait le lien avant de longues années : j’ai longtemps cru à mon incompétence et mon manque d’investissement.

Mon média, ce macho

Si vous êtes journaliste ou collaboratrice d’une rédaction belge et que avez été victime de sexisme (de la remarque machiste jusqu’au harcèlement), racontez-le ici. Pour que cela n’arrive plus. 

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