Les rendez-vous de la rédaction [Partie 4]

Médor présente ses quatre conseillers

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Thomas Freteur. CC BY-NC-ND.

Fin de nos vidéos sous confinement dans la série "Mon travail, mon enfer". Médor va poursuivre ses enquêtes de terrain. Aiguillé, aidé par 4 conseillers. Nous organiserons bientôt des tables rondes de spécialistes, de politiques ou de lecteurs. Mais voici déjà le profil du "groupe des 4" qui nous accompagnera pendant six mois.


Dès les prochaines semaines, nous allons continuer à plaquer sous vos yeux les réalités crues de l’exploitation au travail et de son vocable plus policé - le dumping.

En octobre ou novembre, nous viendrons avec un appel (à bouger) et avec des solutions concrètes.

Avant ça, nous vous présentons un premier groupe de 4 conseillère/ou conseillers. Pourquoi ce choix ? Parce qu’elle et ils connaissent la boutique. L’Etat qui patine sur cet étang, ils le vivent au quotidien. Ils savent comment fonctionne la fraude organisée, comment raisonnent leurs cerveaux. Et tous les 4, quand ils prennent la parole, ce n’est pas pour laisser leurs interlocuteurs (des puissants, en général) bayer aux corneilles.

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Vis-à-vis de nous, leur "contrat" de travail est plus clair que ceux qui nourrissent le dumping : ils prodiguent des conseils, nous tendons notre oreille la plus attentive. Puis, eux c’est eux, nous c’est nous : la ligne éditoriale de ce magazine en ligne et de papier, c’est Médor, ses fondateurs, ses membres qui la construisent.

Voici, en deux mots, le profil de notre groupe des 4 :

Depuis quelques années, déjà, le secteur de la construction tout entier, ou presque, subit avec son consentement un dumping social systématique, qui le ramène à l’ère des négriers du travail : une seule obsession, le prix. Et qu’importe le volume de travail (parfois indigne) qu’il faut mobiliser pour ça. L’aide ménagère à domicile a rejoint quant à elle la liste des secteurs gangrenés par la fraude organisée. Après le transport aérien, le transport par route ou… les hôpitaux.

Le tabou du travail indigne

En janvier, Médor a engagé cette série "Mon travail, mon enfer" pour briser un tabou : la dérégulation du monde du travail dope les dividendes de quelques firmes costaudes, mais elle appauvrit notre sécurité sociale. L’ONSS, un des piliers de la "Sécu" est en faillite virtuelle dès lors qu’il ne parvient pas à assumer sa mission essentielle, à savoir alimenter les caisses de l’Etat en cotisations sociales patronales. C’est le serpent qui se mord la queue.

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Affiche d’un artiste inconnu (1946). Institut Emile Vandervelde. Bruxelles. Tous droits réservés

Laisser faire ? On l’a testé. Les événements récents démontrent une pression grandissante de la mondialisation sur nos systèmes de redistribution des richesses et, en l’occurrence, une menace épidémique sur notre protection sociale (vous avez vu les rangs des démunis qui grossissent aux Etats-Unis, première puissance économique mondiale ? Vous avez entendu l’appel, dans nos rues, de ceux qui défendent les précaires ?).

En attendant de lire nos prochaines enquêtes, vous découvrirez dans la vidéo qui suit où nous en sommes et où nous allons.

Face à la caméra  : les journalistes Philippe Engels et Louis Van Ginneken, qui coordonnent ou étoffent les enquêtes de Médor dans cette série "Mon travail, mon enfer".

Questions et conclusion  : Esteban Debrulle, chargé de participation au sein de la rédaction.

Cette enquête journalistique a une double particularité : elle est participative et vise un impact sociétal. Si cette présentation de la problématique vous a plu ou interpellé.e, n’hésitez pas à la partager autour de vous.

Et si vous avez des infos sur la fraude sociale organisée, si vous êtes ou avez été victime d’exploitation au travail ou que vous avez une expertise en matière de lutte contre le dumping social, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse travail@medor.coop

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