Avec des troubles "dys", ma fille ne va s’en sortir que parce qu’on a les compétences et la possibilité

"Je suis très critique vis-à-vis du travail donné aux enfants, que ce soit au niveau de la quantité que de la qualité. Les miens n’auront aucun soucis : numéro 3, du fait de ses multiples troubles dys (dyslexique, calculique, orthographique,…), a plus de mal avec l’école que les autres. Mais on suit, on co-gère, on relativise, on aide beaucoup, on a même profité de ce moment « hors du temps » pour revoir les bases là où du retard avait été accumulé. Mais ce n’est possible que parce qu’on en a les compétences, tant théoriques que pédagogiques. Seule, elle aurait été complètement dépassée par la masse de travail et de nouvelle matière (quoi qu’on en dise), alors que c’est normalement spécifiquement pour elle (et les autres élèves en difficulté) que les cours en ligne devraient se donner (remédiation, révisions,…). En tout cas pour l’école de mes enfants, je trouve que le système mis en place loupe complètement sa cible. Ce n’est que parce qu’on en a les compétences et la possibilité que numéro 3 va s’en sortir."

Ma famille, ma réussite

Et si la réussite scolaire se déroulait avant tout… en-dehors de l’école ? Les parents, la richesse et la gestion des écrans font beaucoup dans un parcours. A quel point ? Comment ? Ce sont (entre autres) les questions que nous vous posons, en plein confinement. Merci à tous les profs et parents qui continuent à répondre à notre questionnaire ou à nous envoyer un message.

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