Dans le vert
Texte (CC BY-NC-ND) : L’équipe de Médor
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Médor, c’est avant tout une histoire collective : un projet horizontal, une hiérarchie tournante, des logiciels et une équipe libre. Et depuis peu, une coopérative en petit bénéfice.
Médor en positif
Le 21 juin dernier, dans la moiteur d’une cave bruxelloise (merci au DK pour l’accueil), Médor a fêté l’été. Dit plus prosaïquement : nous avons tenu l’assemblée générale annuelle de la coopérative. Un très bon cru, cette AG, puisque nous avons pu y annoncer une bonne nouvelle : pour la première fois depuis 10 ans, Médor a clôturé l’année 2024 en positif. Un bénéfice de 3 012 euros, certes, mais ne boudons pas notre plaisir. Cet objectif « positif », nous nous l’étions fixé pour 2027. Nous voilà donc en avance de trois ans. Les raisons de ces comptes au vert sont multiples : augmentation des abonnements (3 800 au moment de clôturer ce magazine), réduction des publications sur notre site web décidée il y a deux ans, légère augmentation des aides à la presse et absence d’amortissement à gérer pour l’année écoulée. « Attention », a vite lancé Laurence, notre Fakira, calmant illico nos ardeurs. « Les enjeux restent de taille. » L’équilibre est en effet toujours fragile, certains frais – postaux ou juridiques, notamment – augmentent, et la croissance du nombre d’abonnés doit se poursuivre (nous visons 4 200 abonnés et 2 800 ventes à la pièce pour être « confortable »). On y travaille !
Adieu, Meta, etc.
En 2023, en publiant notre « Appel pour un journalisme robuste », nous avons pris sept engagements. Parmi eux figurait celui-ci : « S’affranchir des GAFAM ». Depuis, Médor a quitté X, et désormais Meta. Fin 2025, nos comptes Facebook et Instagram ne seront plus mis à jour. À la place, nous créons de nouveaux canaux, libres. Rejoignez notre canal Signal (téléchargez l’appli, puis rendez-vous sur medor.coop/signal), Mastodon (on y est depuis 2018), ou abonnez-vous à notre newsletter (medor.coop/newsletter). Pour notre boutique en ligne et notre logiciel de gestion interne, nous continuons avec la version communautaire d’Odoo.
La pause « causerie »
Ça y est. On est bien installés dans notre nouvelle vitrine (rue Blaes, à Bruxelles) et ce bouclage estival a été riche en papotes en tous genres. Entre ce visiteur bien décidé à dénoncer les propriétaires terriens qui accaparent les sentiers près de chez lui (voir notre enquête "Sauvons les sentiers"), celles et ceux qui nous ont priés de grattouiller encore un peu Reynders ou qui nous ont donné des idées déco, on a bien causé. Merci. Mention spéciale à la dame qui nous a demandé si on pouvait l’aider à virer de son GSM les jeux que son petit-fils y avait collés.
