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5G : le débat confisqué

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Julie Kern Donck. CC BY-SA.

En pleine pandémie, une fake news fait le buzz : la 5G faciliterait la propagation du coronavirus. Pour les opérateurs télécoms, c’est l’aubaine du siècle. L’intox est tellement énorme qu’elle leur permet de discréditer en bloc ceux qu’on appelle les « anti-5G ». Pourtant, derrière quelques esprits en surchauffe, se cachent des craintes et des questions légitimes. Risque sanitaire, conflits d’intérêts, confiscation du débat : Médor a tenté d’y voir plus clair.

Au milieu des terrains de football s’élève un pylône. À ses pieds, un générateur quadrillé par un grillage de protection. C’est ici à Pelt, dans le Limbourg, qu’une première antenne GSM a été incendiée le 19 avril dernier. En plein confinement, une rumeur sévit sur les réseaux sociaux. Elle fait le lien entre le déploiement d’un réseau 5G à Wuhan en Chine et l’épidémie de coronavirus.

Une thèse fantaisiste, mais qui, selon le New York Times, a été la deuxième fake news la plus relayée dans le cadre de la pandémie. Plusieurs pylônes sont alors incendiés en Allemagne, en France, en Grande-Bretagne mais aussi aux Pays-Bas, et un seul en Belgique. Et ce n’est pas un hasard si des activistes s’en sont pris à l’antenne de Pelt. La commune fait partie des 30 zones « test » où Proximus a lancé le 30 mars une première version « light » de la 5G.

Faire de la pédagogie

Cette annonce en plein cœur du confinement fait l’effet d’une bombe. Il n’existe pas d’enquête d’opinion sérieuse sur le sujet, mais, à l’époque, un sondage sur le site du Vif montre que, sur près de 4 000 votants, « 75 % sont opposés catégoriquement à la 5G » et 87 % estiment que « la 5G entraînerait des répercussions négatives, notamment sur la santé ». Proximus est contraint de faire marche arrière tandis que son nouveau CEO, Guillaume Boutin, admet dans La Libre Belgique que l’opérateur va « devoir informer, éduquer et donner confiance dans cette technologie en expliquant tous ses bénéfices ».

L’onde de choc est telle que des voix s’élèvent un peu partout à Bruxelles et en Wallonie pour s’opposer au déploiement de cette technologie sans concertation préalable des communes concernées et de leurs habitants. « On peut parler d’un véritable momentum, constate Stéphanie D’Haenens, d’Inter-Environnement Bruxelles, association qui soutient plusieurs collectifs anti-5G. Les remises en cause du fonctionnement de notre société dans le cadre du confinement ont fait bouger les lignes. Ce qui est nouveau aussi, c’est le type de public. Entre les rassemblements du début et ceux qui ont eu lieu au mois de juin, les publics sont très différents et plus jeunes. »

105 000 signatures

Sur les réseaux sociaux, la mobilisation est générale. « On est passé de 2 000 à 40 000 membres en l’espace d’un mois, indique Manuel Baré, l’administrateur du groupe STOP 5G sur Facebook. Avec les 20 000 qui se sont ajoutés en juin, la page compte désormais plus de 60 000 membres. » Pour lui, il y a clairement un avant- et un après-« Pro­ximus ». « Il y a des profils plus militants mais on a aussi beaucoup de pères ou mères de familles qui s’inquiètent par rapport à cette technologie. »

Saut technologique indispensable pour les uns, catalyseur d’une société hyperconnectée pour les autres, la 5e génération de réseau mobile est considérée comme une révolution. Avec elle, les vitesses de téléchargement seront de 100 à 1 000 fois supérieures à la 4G. Selon les spécialistes, il sera possible de télécharger un film haute définition en moins d’une seconde. Cette avancée ouvre la voie à de nouvelles applications pour les entreprises en matière de logistique et de robotique et, pour les particuliers, dans ce qu’on appelle l’internet des objets, telles les maisons connectées.

Revers de la médaille : en facilitant la circulation des données, la 5G engendre un risque accru en matière de piratage et d’espionnage. Du reste, si la portée des ondes utilisées est plus directe, elle est aussi beaucoup plus courte. Et nécessite la multiplication des antennes et notamment les petits modèles dits « intelligents », placés dans des réverbères ou du mobilier urbain.

C’est notamment l’impact écologique qui a poussé l’artiste bruxelloise Marie-Laure Béraud à se mobiliser. « La 5G, c’est une aberration environnementale. D’un coup, tous nos appareils vont devenir obsolètes. » Elle non plus ne s’attendait pas à recevoir un tel écho quand elle a lancé sa pétition contre la 5G. « Je trouvais cela vraiment gonflé de la part de Proximus et manifestement je n’étais pas la seule. » Partagée à tour de bras, sa pétition atteint plus de 105 000 signatures en l’espace de quelques jours avant d’être purement et simplement supprimée par le site change.org, le 10 avril, sous prétexte qu’une partie du contenu enfreignait le règlement de la communauté.

Consultation, piège à c…

C’est aussi pour dénoncer la manière dont se déroule le lancement de la 5G et son impact écologique que des membres d’Extinction Rebellion (ER), un mouvement international de désobéissance civile contre l’effondrement écologique et le réchauffement climatique, ont placardé un panneau publicitaire géant à Molenbeek, le 5 juin 2020, avec le slogan : La vie ou la 5G, laissons la population choisir. « L’idée était que les citoyens se réapproprient le débat », explique Quentin (prénom d’emprunt), militant namurois d’ER.

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Julie Kern Donck. CC BY-SA

Comme beaucoup d’opposants à la 5G, il se demande pourquoi la presse fait autant la part belle aux discours des opérateurs. « Avec cette histoire de 5G et de Covid-19, on nous fait passer pour des hurluberlus. C’est vrai que c’était débile de relayer cette fake news, mais c’est trop facile de nous réduire à cela et de ne pas écouter nos arguments », regrette ce militant qui estime que les opérateurs s’engouffrent dans la brèche pour les discréditer. Selon lui, le lancement de la 5G se fait « de manière antidémocratique et sans prise en compte de l’opinion publique ».

Dans le collimateur des militants notamment : l’Institut belge des services postaux et télécommunications (IBPT), le régulateur fédéral qui a pour mission de répartir les radiofréquences, de veiller à la concurrence et de protéger les intérêts des utilisateurs. Alors que les discussions sont restées au point mort pendant des mois, faute d’un gouvernement fédéral de plein exercice, l’IBPT a trouvé la parade pour faire avancer le dossier en attribuant de manière provisoire des fréquences 5G.

Mais avant de pouvoir attribuer ces licences, le régulateur est tenu de mener une consultation publique. Le problème est que celle-ci a été lancée en plein confinement, entre le 24 mars et le 24 avril 2020. Les opposants à la 5G crient au scandale. « Pourquoi ne pas avoir postposé cette consultation pour organiser un vrai débat ? », s’interroge Stéphanie D’Haenens, d’Inter-Environnement, qui craint que l’attribution « provisoire » ne devienne « définitive ». « Cela renforce le sentiment qu’on avance sans tenir compte des craintes de la population. »

La main invisible

Et parmi ces craintes, il y a le fait que l’IBPT soit l’acteur principal du déploiement de la 5G alors que le régulateur admet lui-même dans un de ses rapports qu’il « ne possède pas les compétences nécessaires en matière d’environnement ou de santé publique ». Et comme le président de l’IBPT, Michel Van Bellinghen, et plusieurs autres de ses membres sont issus du monde des télécoms, il n’en faut pas plus pour que les opposants à la 5G y voient la main invisible des opérateurs.

Il faut dire qu’en matière de 5G, les enjeux économiques sont énormes (voir l’encadré ci-dessous) et les retombées prometteuses. La manne de 680 millions d’euros estimée pour la vente aux enchères des licences 5G aux opérateurs pousse le ministre fédéral des Télécommunications, Philippe De Backer (OpenVLD), à mettre toute son énergie pour faire avancer le dossier. Mais pour les anti-5G, cette proactivité s’explique par le profil de son chef de cabinet, Luc Windmolders, passé directement du monde des télécoms à la politique.

Médor a reconstitué son parcours et lu sa correspondance. Avant de travailler dans des cabinets, Windmolders a occupé de 2007 à 2011 la fonction de Corporate Affairs Director auprès de l’opérateur de télécoms KPN Group Belgium. Entre 2012 et 2013, il a été Chief Legal & Corporate Officer chez BASE Company. Il a également siégé au conseil d’administration de l’ECTA, l’Association européenne de l’industrie des télécoms. Et quand un collectif de citoyens demande à le rencontrer, il n’hésite pas à répondre ceci : « Nous n’allons pas arrêter la 5G. Nous poursuivons une politique qui veut stimuler au maximum son développement. Si vous souhaitez une réunion sur les effets – à mon avis inexistants – des rayonnements, vous devez vous adresser à l’autorité compétente. » À savoir les… Régions, en charge du respect des normes.

Experts « indépendants »

À l’échelon régional, la composition des groupes d’experts dits « indépendants » interpelle elle aussi. Ces groupes mis en place par les ministres régionaux de l’Environnement, en 2015 à Bruxelles, et en 2020 en Wallonie, ont pour mission d’évaluer l’impact environnemental et sanitaire de la 5G. Certains experts sont connus pour leur proximité avec le secteur des télécoms. C’est notamment le cas de la biologiste française Isabelle Lagroye, qui a présidé le groupe d’experts bruxellois et qui fait aujourd’hui partie de celui mis en place par la Région wallonne. Sa présentation sur le site du groupe d’experts wallons ne mentionne pas qu’elle a été l’auteure de plusieurs études financées par France Télécom R&D, Alcatel et Bouygues Telecom.

Pareil pour Anne Perrin, fraîchement nommée au sein du groupe d’experts wallons. Cette docteure en biologie et vice-présidente de la section rayonnements non ionisants de la Société française de radioprotection se penche dans une vidéo disponible sur internet sur les effets potentiels de la 5G sur la santé. La présentation se veut didactique et rassurante parce que, explique cette experte, « on entend tout et son contraire sur la 5G ». Toutefois, le fait qu’elle soit sponsorisée par l’opérateur Orange laisse peu de doute quant aux intentions de cette vidéo.

Avec la 5G, le mélange des genres entre le lobby des télécoms et la communauté des scientifiques est omniprésent. Le meilleur exemple de ces liaisons dangereuses est sans aucun doute la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants, plus connue sous le nom d’ICNIRP (acronyme anglais). Cet organisme privé de droit allemand est devenu au fil des années la référence internationale en matière d’exposition aux ondes.

Collusion industrielle

Pourtant, l’ICNIRP est pointée du doigt depuis plusieurs années pour les conflits d’intérêts de certains de ses membres, à commencer par son ancien président et fondateur, Michael Repacholi, qui, comme l’a révélé Mediapart en 2011, « n’a cessé d’être, à titre personnel, consultant rémunéré par les industries de l’électricité et de la téléphonie mobile ». Et dans un rapport publié en juin 2020, deux parlementaires des Verts européens accusent « l’ICNIRP d’être sous l’influence des géants des télécommunications et de ne pas prendre en compte les publications scientifiques alertant des risques sanitaires liés au développement de la 5G ».

Pour Michèle Rivasi, l’une des deux signataires de ce rapport, l’Europe n’a jamais mis un euro pour évaluer l’impact sanitaire de la 5G. « On fait une confiance aveugle à l’ICNIRP, qui nage pourtant en plein conflit d’intérêts. »

Personnage controversé, fer de lance des anti-vaccins notamment, la parlementaire européenne Michèle Rivasi s’appuie entre autres sur le travail d’un collectif européen de journalistes d’investigation, Investigate Europe. Selon ces journalistes, une grande partie des scientifiques de l’ICNIRP a effectué des recherches partiellement financées par l’industrie. « Ses normes sont à ce point permissives qu’elles permettent de facto à l’industrie de continuer à développer ses projets, renchérit Michèle Rivasi. Avec le temps, l’ICNIRP est devenu un organisme de référence, une sorte de faire-valoir pour les dirigeants et l’industrie. »

Faiblesses « méthodologiques »

L’ICNIRP, Jacques Vanderstraeten la connaît bien et porte un regard plus nuancé sur cet organisme. Ce personnage central dans le débat de la 5G en Belgique est docteur en santé publique de l’ULB, membre du Conseil supérieur de la santé. Il a siégé au sein du comité d’experts bruxellois et fait aujourd’hui partie du groupe d’experts en Wallonie. « L’ICNIRP avance à pas très feutrés et se refuse à aller vers une application stricte du principe de précaution », dit-il.

D’après ce médecin, ces scientifiques sont dans une approche très rigoureuse. « À ce titre, ils ont recalé plusieurs études soit parce que leurs résultats n’ont pas pu être reproduits par d’autres équipes de chercheurs, soit parce que la méthodologie suivie posait problème. » Mais Jacques Vanderstraeten estime toutefois que les résultats de deux études récentes méritent d’être épinglés en dépit des faiblesses méthodologiques relevées par l’ICNIRP.

La première est une étude réalisée sur des rongeurs par des chercheurs du National Toxicology Program (NTP) américain, qui « ont obtenu des résultats indiquant une augmentation, jugée certaine, de la fréquence d’une tumeur cancéreuse particulière, le schwannome cardiaque, chez le rat soumis sa vie durant aux radiofréquences de type GSM », explique-t-il. L’autre étude, on la doit à l’institut italien Ramazzini de recherche en cancérologie environnementale. Ses chercheurs ont publié des résultats identiques à ceux de l’étude du NTP. « Et ce qui est intéressant ici, c’est qu’on a deux études différentes qui débouchent sur les mêmes conclusions. » Selon lui, ces études démontrent de façon cohérente et robuste que des effets sur la santé pourraient se produire chez une personne soumise à une intensité d’ondes qui correspond à l’utilisation quotidienne d’un smartphone.

Santé ! Danger ? Chez nous, en mai 2019, le Conseil supérieur de la santé (CSS) a fait pour la première fois le lien entre rayonnements non ionisants et effets biologiques. Selon cet avis, l’utilisation de GSM est associée à un risque accru de cancers de type gliome (tumeur cérébrale) et neurinome (tumeurs dans l’oreille). Le CSS ajoute que des résultats « révèlent une relation de cause à effet entre l’utilisation ou la latence du téléphone mobile à long terme et l’augmentation statistiquement significative du risque de tumeur de la tête homolatérale, avec une plausibilité biologique ».

Des pics d’intensité

Un constat valable pour toutes les ondes GSM mais qui, selon Jacques Vanderstraeten, s’établit encore plus clairement aux fréquences utilisées pour la 5G. « Autant par rapport à la 2G, 3G, 4G, je me sentais en retrait quant à la perception du risque exacerbé, autant ici je dois bien reconnaître qu’avec la 5G, on part dans l’inconnu et on a raison de se poser des questions. »

La 5G repose donc sur un système de petites antennes (smart antennas) qui vont concentrer leur rayonnement sur l’utilisateur. « On va avoir une multitude de petits lobes de rayonnement qui vont suivre chaque utilisateur point par point. » Ce qui signifie qu’en fonction de l’usage que les utilisateurs font de leur smartphone et de l’endroit où ils se trouvent, « ils pourraient être soumis à des pics d’intensité ».

À cela s’ajoutent des incertitudes dans le temps. Par convention, pour déterminer les ondes auxquelles un individu est soumis, l’exposition se calcule sur une moyenne de six minutes. « Mais la moyenne ne permet pas de rendre compte de ces fameux pics d’intensité », prévient Jacques Vanderstraeten. Il se peut que, sur six minutes, la norme d’exposition soit respectée, mais qu’il y ait eu durant cette période des pics de très haute intensité suivis par des creux. « Or, rappelle le médecin, l’alternance de pics et de creux a aussi son importance biologique. »

Ce qui lui fait dire qu’en matière de 5G, on met la charrue avant les bœufs. Cette technologie amène son lot de questions et d’incertitudes vis-à-vis desquelles on n’aura peut-être pas de réponse avant 15 ans. « Une fois cette technologie implémentée, il va falloir mener des études très complexes pour déterminer l’exposition réelle en fonction du type d’antenne, de sa distance et de son environnement. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’on aura une image plus claire de ce qu’on est éventuellement en droit de craindre ou pas. »

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Julie Kern Donck. CC BY-SA

Ces différents constats ont poussé plus de 500 médecins belges à sonner l’alerte. Dans un appel, ils demandent au gouvernement de faire appliquer le principe de précaution afin de protéger la population contre les dangers de la 5G et le déploiement massif des technologies sans fil. Ils rappellent que « l’innocuité de cette exposition omniprésente et prolongée n’a jamais été démontrée. Au contraire, les preuves de sa nocivité s’accumulent ».

Impact écologique

Enfin, outre les enjeux sanitaires, l’impact écologique de cette technologie inquiète lui aussi. Même si la 5G devrait permettre de potentielles économies d’énergie, sa mise en place rendra inévitablement obsolète toute une génération d’appareils. Pas seulement les smartphones, mais aussi tous les appareils potentiellement connectables. En clair, pratiquement tous les objets, de la maison à la voiture en passant par la machine à laver ou le réfrigérateur qui, d’un seul coup, deviendraient « intelligents ». Une course technologique et une révolution sociétale que beaucoup dénoncent aujourd’hui, a fortiori en cette période où l’on nous vend les vertus d’« un monde d’après » techno-déconnecté.

Dans ce contexte de doute, la proposition du ministre bruxellois de l’Environnement, Alain Maron (Écolo), de vouloir lancer un grand débat public sur la 5G en Région bruxelloise permettra peut-être l’émergence d’échanges plus sereins. En Wallonie, les choses commencent à peine à bouger avec la mise en place d’un groupe d’experts, mais, à ce stade, pas de débat public en perspective. En ce qui concerne le niveau de pouvoir fédéral, rien n’est prévu à part la consultation « technique » de l’IBPT, clôturée en avril dernier. À ce jour, la ministre fédérale de la Santé, la libérale Maggie De Block, n’a pas commandé la moindre étude sur l’impact sanitaire de la 5G. Contactée par Médor, elle estime que cela ne relève pas de sa compétence. Elle fait référence aux normes de l’ICNIRP et renvoie au ministre des Télécommunications pour… les aspects techniques.

Pour aller plus loin

La 5G : au-delà du « pour ou contre ». Un dossier d’Alter Numeris qui cherche à réintroduire la nuance et le recul critique dont le débat public a besoin.

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Tags
  1. Mail du 23 janvier 2020 signé Luc Windmolders et lu par Médor.

  2. « Dangers de la 5G : des scientifiques jugés trop proches de l’industrie », Le Monde, 20 juin 2020, p.8.

  3. Conseil supérieur de la santé, avis n°9404, mai 2019, p.35.

  4. Hippocrates Electrosmog Appeal, disponible sur : https://www.hippocrates-electrosmog-appeal.be

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