On n’en a pas fini
Texte (CC BY-NC-ND) : L’équipe de Médor
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Médor remet le nez dans ses articles passés.

Deux petites erreurs
Médor 37, hiver 2024
Dans le dernier numéro, nous nous sommes un peu pris les pieds dans le tapis :
- Dans l’article « Trop proche pour ne pas sombrer » (Médor 37), nous mentionnions que Claudine et Frank avaient fondé l’organisation Similes. Or, Similes Wallonie a été créé par Jules Dechêne, qui s’est battu pour faire reconnaître officiellement l’association et obtenir sa reconnaissance par les pouvoirs publics en 2001.
- Dans notre rubrique médias « La politique, elle a changé » (Médor 37), nous écrivions que Nabil Boukili était député européen (PTB). C’était une erreur : Nabil Boukili était alors député fédéral. Il a été réélu en juin 2024.
Toutes nos excuses aux personnes concernées par ces erreurs.

Audit sur le rail
Médor 34, printemps 2024
Il y a un an, Médor dénonçait, dans « La voie royale », l’explosion de frais de consultance dans les sociétés du rail. Un audit de la Cour des comptes sur les marchés publics fédéraux (plus large que les consultances, donc) était attendu en 2024. Il est arrivé début 2025. On y lit que Ypto, la société informatique de la SNCB, prolonge jusqu’à… 24 fois des marchés, via de nouveaux bons de commande. Une façon de soustraire le marché aux règles de publicité ? Ypto ne suit pas les conditions décrites dans ses documents, avec « des dépassements des tarifs journaliers maximums mentionnés dans la publication ». Enfin, Ypto a « ignoré le principe de la mise en concurrence », notamment en attribuant directement deux bons de commande à un consultant.

Procès en or
Médor 32, automne 2023 + medor.coop
En 2023, Médor épinglait la London Bullion Market Association pour son laxisme face aux abus environnementaux et des droits humains dans le secteur de l’or, notamment au Brésil. Cet organisme régulé par ses membres, tous acteurs de la chaîne d’approvisionnement de l’or, supervise pour plus de 200 milliards de transactions hebdomadaires du précieux métal. En 2019, deux creuseurs d’or ont été assassinés par des gardes dans une mine tanzanienne appartenant à Barrick Gold, société canadienne, alors qu’ils tentaient d’y pénétrer. Malgré cet acte, la LBMA a continué de fournir un « certificat d’or responsable » à la société qui raffinait l’or. Le cabinet d’avocats Leigh Day a décidé de poursuivre la LBMA pour le compte des familles des deux creuseurs victimes. La justice anglaise a confirmé qu’un procès allait avoir lieu, dès la seconde moitié de 2026.