Sous les radars, à Namur, Charleroi ou Bruxelles, les membres du mouvement Nation recrutent et s’organisent. Entre actions violentes et discours xénophobes, ils ont une mission : s’imposer dans la sphère politique belge et avancer masqués jusqu’aux élections de 2029. Une immersion au cœur d’une extrême droite en quête de respectabilité. Sans compromis.
« On a été suivis, il y a des rouges à la gare », dit Jason, d’un air pince-sans-rire. Les trois nouvelles recrues interrogent les alentours, perdues. Elles scrutent la mauvaise blague. Jusqu’au pschitt : « Je déconne. Allez, suivez-nous. Pas trop proche, hein. »
Le lieu de rendez-vous doit rester secret pour éviter les infiltrés et les antifascistes. La mâchoire crispée, Jason scrute les néophytes de son seul œil. Son second est en verre et lui donne un charisme glaçant, qui masque à …
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