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La trace de l’or

Belgique-Brésil

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Christian Braga. Tous droits réservés.

L’or, métal très recherché, se retrouve beaucoup dans les bijoux, un peu dans les téléphones. En 2022, la Belgique en a importé pour 650 millions d’euros. Principal fournisseur : le Brésil. Là-bas, les mines engendrent déforestation, pollution et non-respect des droits des peuples autochtones. L’opacité règne sur la chaîne de l’or. Des Belges ont décidé d’investir dans une raffinerie au Pará, un État où l’extraction illégale est importante.

Marcher sept kilomètres par jour, jouer au golf, occuper sa retraite avec des consultances. Sylvain Goetz a 64 ans et s’affiche sur son site web comme un homme d’affaires accompli. La page a été créée en 2021. Ce qu’elle explique moins, c’est que pendant vingt ans, Sylvain Goetz a dirigé la plus grande raffinerie d’or de Belgique, la Tony Goetz NV, dont le chiffre d’affaires pouvait atteindre le milliard d’euros par an. La société anonyme portait le nom de son père, qui l’a formé au métier avant son décès. Entre 2015 et 2020, elle a notamment acheté de l’or au Brésil, parmi d’autres pays fournisseurs et a « toujours respecté les règles et réglementations en vigueur » sur ce marché, insiste-t-elle. En août 2020, la Tony Goetz NV a changé subitement de nom pour devenir l’Industrial Refining Company (IRC). Elle a arrêté ses activités peu après. Devant le tribunal correctionnel d’Anvers, la société vient alors d’être condamnée, ainsi que Sylvain Goetz et son frère Alain, qui a longtemps codirigé la société avant de la quitter en 2018, pour faux en écriture et blanchiment d’argent. Une affaire qui remonte à dix ans.

De 2009 à 2011, la raffinerie belge a permis à des voleurs ayant attaqué des bijouteries, mais aussi à des particuliers et à des joailliers de blanchir de l’or pour une valeur d’un milliard d’euros, a conclu la justice belge. Celle-ci a démontré que la société dirigée par les Goetz acceptait de racheter de l’or, cash, sans demander de garantie d’origine, avant de le refondre et de le revendre. Rien que pour 2011, 513 millions d’euros d’or ont été achetés à des particuliers non identifiés. Tony Goetz NV n’a pas fait appel de cette décision judiciaire.

« Ils menacent la paix »

En 2022, nouveau coup de projecteur sur l’un des membres de la famille : Alain Goetz est placé sous sanctions américaines pour avoir été impliqué, à travers l’African Gold Refinery (AGR), la raffinerie qu’il a lancée en Ouganda en 2014, dans des « mouvements illicites » d’or congolais, évalués à « plusieurs centaines de millions de dollars par année », selon le Trésor américain. « Ce mouvement illicite fournit des revenus aux groupes armés qui menacent la paix, la sécurité et la stabilité en RD Congo », et Alain Goetz n’a pas remis en question l’origine de l’or qu’il raffinait, affirment les États-Unis.

Des accusations lourdes qu’Alain Goetz, qui a quitté la direction d’AGR en 2021 et affirme à Médor avoir abandonné le secteur de l’or, nie en bloc. Son frère Sylvain Goetz et IRC n’ont pas été placés sous sanctions dans ce dossier et n’ont rien à voir avec les actions reprochées à Alain Goetz, rappelle leur avocat, Bert Luyten.

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En 2023, la raffinerie Tony Goetz NV/IRC revient dans l’actualité. L’Inspection spéciale des impôts la condamne à payer 558 millions d’euros d’impôts, pour des lacunes dans sa comptabilité suite à des achats d’or massifs et en cash, entre 2010 et 2012. La fin de carrière de Sylvain Goetz dans l’entreprise familiale n’a donc pas été de tout repos… Pourtant, ces déboires ne semblent pas l’avoir entièrement dégoûté du business de l’or. En 2022, son nom est apparu de l’autre côté de l’Atlantique, au Brésil, dans une enquête publiée par le média d’investigation en ligne The Intercept, sous la plume du journaliste Hyury Potter. Elle porte sur un projet de raffinerie d’or, appelé North Star, dans l’État brésilien du Pará. Sylvain Goetz en détient 15 % des parts, depuis 2021. Un investissement qui peut rapporter gros, au vu de la ruée vers l’or qui s’empare depuis plusieurs années du Brésil. Mais qui peut présenter des risques, aussi. Car l’extraction du précieux métal dans la région est au cœur des préoccupations des ONG, des scientifiques et des peuples autochtones.

Comme dans de nombreux autres pays miniers, l’extraction de l’or au Brésil se fait de deux façons. Des multinationales détiennent des mines industrielles, où l’extraction est entièrement mécanisée et source de déforestation. À côté, des exploitants artisanaux, appelés « garimpos », défrichent la forêt, creusent des trous et extraient l’or sur place. Ils représentent une bonne partie de la production des États brésiliens du Mato Grosso (14,6 tonnes d’or en 2020) et du Pará (32,7 tonnes, la même année). Le Pará, où Sylvain Goetz a investi, est fortement touché par l’exploitation illégale d’or. Selon une étude menée par l’Université du Minas Gerais et des procureurs fédéraux, près de 60 % de l’or extrait là-bas en 2019 et 2020 serait illégal ou potentiellement illégal.

Dans les années 1980, le Brésil a encouragé l’extraction aurifère pour réduire sa dette extérieure. Des milliers de creuseurs illégaux ont grignoté la forêt et nui aux peuples indigènes, tels que les Yanomami. Depuis une dizaine d’années, l’extraction artisanale s’est de nouveau emballée, à la suite de l’augmentation soutenue du prix de l’or au niveau mondial. Aujourd’hui, un kilo d’or raffiné s’achète 56 000 euros sur le marché international. La Belgique est le sixième importateur d’or de l’Union européenne (650 millions d’euros d’or, en 2022).

Publié en 2021 par l’Institut Igarapé, le rapport « Exploitation minière illégale dans l’Amazonie brésilienne » démontre l’accélération de l’extraction illégale durant les deux premières années du mandat présidentiel de Jair Bolsonaro (2019-2022), fervent partisan de la poussée minière. Les conséquences sont lourdes : corruption, déforestation, dommages pour les populations autochtones et pollution effarante.

Pour séparer l’or du reste des roches, les « garimpos » utilisent du mercure. Selon l’institut de recherche Imazon, pour chaque kilo d’or produit dans une mine artisanale brésilienne, on rejette 1,3 kg de mercure dans les eaux, contaminant les poissons, qui sont l’aliment de base dans la région. Le reste du mercure utilisé s’évapore dans les airs, impactant les « garimpos » et les riverains des sites miniers. Considéré par l’Organisation mondiale de la santé comme « l’un des dix produits chimiques extrêmement préoccupants pour la santé publique », le mercure peut affecter le système nerveux, les poumons, les reins et contaminer l’enfant in utero. Chaque nouvelle étude le prouve : les taux de contamination dans les villages autochtones brésiliens explosent.

Des Bahamas à Dubaï

C’est dans ce contexte extractif problématique que se développe le projet de raffinerie de North Star, à Belém. Elle devrait pouvoir traiter la moitié de la production brésilienne : près de 50 tonnes par an, soit une valeur de plus de deux milliards de dollars. Sylvain Goetz a misé près d’un million de dollars dans ce projet. À ses côtés, on retrouve une société des Bahamas qui possède la majorité des actions et une entreprise brésilienne détenue par un ancien maire local, lié à une société poursuivie par la police fédérale pour fraude et achat d’or illégal. Dans l’actionnariat, on retrouve aussi 24 Gold DMCC, une société établie à Dubaï qui détient plus de 30 % des parts. 24 Gold DMCC est représentée par… Axel Goetz, associé de la société et issu de la même famille que Sylvain et Alain. Né à Anvers en 1996, il vit à Dubaï et se présente sur LinkedIn comme ayant mené une « carrière à succès » dans un fonds d’investissement à Londres avant d’aller travailler à Dubaï, par « passion pour l’or ». Il habite dans le même quartier (un lotissement de luxe sur une presqu’île en forme de palmier) qu’Alain Goetz.

Qu’est-ce qui motive des hommes d’affaires belges à investir dans une raffinerie brésilienne dont l’approvisionnement présente autant de risques au vu du contexte minier de la région ? À The Intercept, l’avocat de Sylvain Goetz, Bert Luyten, expliquait en 2022 que son client avait cherché à faire un « investissement personnel ». Il réitère cette explication aujourd’hui à Médor et minimise l’implication de son client, qui n’aurait cherché « qu’un profit en tant qu’actionnaire », sans « avoir jamais eu l’intention d’être impliqué dans les opérations » de la raffinerie. L’avocat nous indique ainsi que Sylvain Goetz n’a pas investi dans North Star avec l’intention d’exporter illicitement en Europe l’or que la société raffinera. Sylvain Goetz « cherche aujourd’hui à vendre ses parts, affirme-t-il, parce qu’il a pris sa retraite ».

24 Gold DMCC et Axel Goetz n’ont pas répondu à nos questions visant à savoir s’ils avaient pris en compte les risques posés par le contexte minier avant de valider leur investissement. Nous avons demandé à Alain Goetz s’il participait au projet. « Ni directement ni indirectement, a-t-il répondu. Le Brésil ne m’intéresse ni pour le business ni pour le tourisme. » La raffinerie North Star, qui s’engage à être responsable, n’a pas encore démarré ses activités. Les enjeux autour de sa chaîne d’approvisionnement sont importants. Une des cinq sociétés minières avec lesquelles elle a officiellement déclaré son intention de collaborer en 2021, Gana Gold (18 % de la production d’or de Pará), a par exemple été suspendue par la police fédérale l’année d’après pour extraction illégale et dégâts environnementaux.

Métal sensible

L’or n’est pas une matière comme les autres. Il faut peu de volume pour atteindre des valeurs importantes, ça voyage donc facilement et se cache tout aussi facilement. Comme le résume Louis Maréchal, conseiller politique auprès de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), l’or engendre aussi des « risques de crimes économiques sérieux, comme le blanchiment d’argent, l’évasion fiscale, la corruption ou encore le financement du terrorisme ». L’ONG Transparency International, qui lutte contre la corruption, affirme que « les industries extractives sont parmi les formes de business les plus à risques, représentant un cas sur cinq des cas de corruption transnationale, selon l’OCDE ».

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De par sa facilité de circulation, l’or emprunte souvent des circuits internationaux où l’on perd sa trace. Des plaques tournantes comme Dubaï ou la Suisse sont bien connues pour leur opacité et un secret des affaires quasiment total. Mais en Belgique aussi, il est extrêmement compliqué pour une ONG, un média, une simple citoyenne ou un simple citoyen de se renseigner sur le secteur. Le cas de l’or brésilien est éclairant. Le Brésil est le principal pays exportateur d’or vers la Belgique. Pour une valeur de 134 millions d’euros en 2022, selon l’Agence belge pour le commerce extérieur. Son équivalent brésilien annonce un autre chiffre : 170 millions.

L’État brésilien reconnaît pleinement que le secteur de l’or est problématique. Il vient de lancer une enquête relative au blanchiment de 15 millions de dollars d’or illégal à travers des sociétés-écrans. Et quand des procureurs fédéraux et des chercheurs de l’Université du Minas Gerais se sont penchés sur le secteur, ils ont abouti à une conclusion cinglante : près de 30 % de l’or exporté du Brésil en 2019 et 2020 provenait vraisemblablement de mines illégales.

L’Agence pour le commerce extérieur belge ne peut fournir d’informations sur l’origine de l’or brésilien qui arrive en Belgique. Impossible donc de savoir dans quel type de mines il a été extrait, à savoir artisanales ou industrielles, ce qui recouvre des risques différents, les premières étant les plus touchées par l’illégalité. Le SPF Finances, qui chapeaute les douanes, indique, lui, que « les chiffres relatifs aux opérateurs économiques » qui importent cet or « ne peuvent malheureusement pas être communiqués ». La Banque nationale ne peut les communiquer non plus, car c’est interdit par la Loi statistique belge.

Minerais de « conflit »

Aujourd’hui, un débat politique autour de la traçabilité de l’or gagne en ampleur. Il a été ouvert suite aux conflits des années 2000 au Congo. Parmi d’autres sources de financement, certains groupes armés, voire l’armée régulière, ont pu bénéficier de la vente de minerais. On les appelle les 3T+G dans le jargon de la traçabilité. Soit tin (étain), tantalum (tantale, issu du coltan), tungsten (tungstène) et gold (or). Des ONG ont montré les liens entre ces minerais et la chaîne d’approvisionnement des téléphones portables.

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Face aux remous suscités par ces rapports, l’OCDE a décidé de se pencher sur les enjeux de traçabilité et a fait la promotion d’un concept désormais en vogue : la due diligence. En français, on appelle cela le devoir de diligence raisonnable. Il s’agit pour une société minière, une fonderie ou une raffinerie d’or, par exemple, mais aussi pour des acheteurs comme Apple ou Samsung ou de grandes marques de joaillerie, d’identifier les risques dans leur chaîne d’approvisionnement. Parmi ceux-ci : extraction sans permis, corruption, non-respect des droits des travailleurs, dégâts environnementaux, travail des enfants.

Ensuite, ces sociétés doivent mettre en place des stratégies pour réduire ces risques et faire évaluer leurs efforts par un audit externe, et communiquer publiquement sur ceux-ci. Depuis 2021 et l’entrée en vigueur du Règlement européen sur l’approvisionnement responsable en étain, tungstène, tantale et or, les fonderies et raffineries de l’Union européenne sont obligées de mettre en place cette due diligence pour ces métaux quand ils proviennent de régions ou de pays présents sur la liste CAHRA. CAHRA veut dire, en français, zones touchées par des conflits ou à hauts risques. Parmi celles-ci : la République démocratique du Congo, la Colombie, le Soudan, le Mali ou l’Afghanistan.

Dans un document de travail à destination des acteurs de la traçabilité minière (dont l’OCDE et l’Union européenne), le centre de recherche IPIS, basé à Anvers, émet des réserves sur la liste. Il explique notamment que le fait que le Rwanda et l’Ouganda (deux pays qui trafiquent des minerais congolais illégaux) n’y soient pas présents donne l’impression qu’ils sont sûrs.

Achats à hauts risques

Le Brésil n’est pas présent sur cette liste, qui est « indicative et non exhaustive », selon l’institut Rand Europe (le bras européen du think tank militaire américain Rand Corporation), à qui l’Europe a fixé la tâche de la composer. Les ingrédients du « haut risque » semblent être là, pourtant : gouvernance faible dans la région amazonienne, augmentation nette des violences contre les populations autochtones depuis 2019. Un seul exemple parmi bien d’autres : des villages yanomami ont été victimes d’attaques ciblées, « potentiellement perpétrées par des mercenaires » embauchés par une organisation criminelle de São Paulo, selon l’agence de recherche Forensic Architecture.

En n’étant pas sur la liste, le Brésil passe ainsi sous les radars et n’attire pas l’attention des contrôleurs en charge de faire respecter le règlement européen. La traçabilité se perd d’ailleurs rapidement en amont de la chaîne. Pour fondre l’or illégal dans l’offre légale, un vaste système de blanchiment s’est installé. Il est censé être combattu par l’introduction tardive, en 2023, d’un système de facturation électronique lors des achats d’or. Souvent, les garimpos vont dans des comptoirs d’achat pour vendre l’or, en disant qu’il vient d’une mine légale. « N’importe quel acheteur international d’or brésilien court le risque d’acheter de l’or illégal, même s’il provient d’une société en règle », déclarait en 2022 le procureur brésilien Gustavo Kenner Alcântara.

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L’essentiel de l’or brésilien qui arrive en Belgique est déjà raffiné, sous la forme de lingots. Mais demander aux grosses raffineries brésiliennes d’où vient leur or est un exercice compliqué. Le groupe belge Umicore affirme détenir une petite raffinerie à Manaus, approvisionnée en or industriel et qui ne sert qu’aux besoins de sa filiale brésilienne. AGA Mineração, détenue par le géant Anglo Gold Ashanti, n’a pas répondu à nos questions, mais envoie une bonne partie de sa production à des banques au Canada, en Australie et au Royaume-Uni, selon l’ONG néerlandaise Profundo. Cette dernière a aussi questionné la raffinerie d’État, qui dit ne pas être active sur le marché pour le moment, et Marsam, une société très puissante et controversée. Elle a acheté beaucoup d’or à une société poursuivie au Brésil pour approvisionnement illégal. La raffinerie a affirmé à Profundo ne pas exporter d’or elle-même. L’or qui arrive en Belgique passerait donc par d’autres intermédiaires ou raffineries qui n’apparaissent pas dans les listes d’associations industrielles comme la London Bullion Market Association ou la Responsible Mineral Initiative, censées promouvoir de bonnes pratiques dans le secteur.

Le silence est d’or

Nous avons aussi contacté les raffineries belges – très discrètes – que nous avons pu identifier, pour savoir si elles achetaient de l’or brésilien. Value Trading, qui a pris la relève d’Industrial Refining Company, en 2020, dans ses locaux du quartier juif anversois, nous garantit ne plus importer d’or du Brésil, après « l’arrêt des activités d’affinage » dans ses locaux. On nous affirme que la due diligence a toujours été respectée et que l’or acheté par la société provenait de sociétés opérant légalement et avec une licence. Value Trading dit se tourner vers le recyclage d’or, pour contribuer à « l’économie circulaire ».

Enfin, nous avons contacté Affinor, à Genk. Cette discrète raffinerie a réalisé un chiffre d’affaires de 47 millions d’euros en 2021, après une année faste, en 2020, à 318 millions d’euros. Aujourd’hui, elle est empêtrée dans un litige économique avec la junte militaire guinéenne, autour de la restitution de trois tonnes d’or qu’elle détient et est censée revendre au nom de ce pays d’Afrique de l’Ouest. Affinor n’a pas répondu à nos questions. Les autres sociétés que nous avons contactées ont affirmé ne pas importer ni vendre de l’or ou des lingots originaires du Brésil.

En tant que consommateurs finaux, de bijoux ou d’électronique, il est permis de se demander si nos achats n’ont pas contribué à des dégâts écologiques ou sociaux au Brésil, ou ailleurs. Le règlement européen sur les minerais de conflit impose la due diligence pour les importateurs d’or. Il semble normal d’exiger du monde politique plus de transparence et d’informations sur les origines de ce métal à risques qui arrive dans notre pays.

Cette enquête a été soutenue par le Journalismfund Europe et Investigative Journalism for Europe.

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  2. 130 millions sous la forme d’or brut (à raffiner donc) et le reste sous la forme d’or semi-ouvré, donc qui a déjà subi une partie du processus de raffinage mais devra encore être travaillé et affiné pour fabriquer un bijou, par exemple.

  3. Nous avons demandé à Alain Goetz s’il était son fils, sans réponse.

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