« Si Médor était… »

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Médor, c’est avant tout une histoire collective. Un projet horizontal, à hiérarchie tournante, réalisé avec des logiciels et des collaborateurs libres. Une histoire qui se réinvente. Comment ? Par ici, les cuisines.

Une casserole bouillante

Si Médor était un lieu, ce serait un truc un peu chaud, où ça bouillonne d’idées et où il y a du monde qui passe. Comme là où nous sommes allés du 5 au 22 décembre 2022. Notre petite équipe s’est installée dans des lieux autogérés en Wallonie. Merci à vous, Vitrine fraîche à Tournai, La Casserole à Namur, La Cafétéria collective Kali à Liège et Chez Zelle à Louvain-la-Neuve. Rencontrer des lecteurs, apprendre d’autres façons de jouer collectif : l’expérience a été rafraîchissante (parfois glagla) et très riche. On remet ça en 2023 ! Une fois par trimestre, nous nous installerons pendant quatre jours dans une autre ville. Toujours avec des exemplaires à offrir, du temps à partager et des rencontres journalistiques à proposer. On démarre à Liège. Rendez-vous du 29 mars au 1er avril à l’asbl Barricade/librairie entre-temps ! On vous concocte une belle programmation. Plus d’infos sur medor.coop/popup

Un kaléidoscope humain

Si Médor était un homme, on dirait « non, non, une femme ». Ou « autre ». Et de tous les profils, encore bien, pour un max de diversité et d’inclusion. Le 9 mars, en même temps que 32 autres entreprises, Médor reçoit son label « diversité ». Pendant deux ans, avec Actiris, nous avons boutiqué un plan qui servira « à faire du monde du travail le reflet de la diversité de la société et (à) lutter contre la discrimination en entreprise ».

Un canari dans la mine

Et si Médor était un projet à redessiner ? Il viserait à augmenter encore son impact sur la société. Avec la SAW-B, une agence-conseil au service de l’économie sociale, nous avons mené l’an dernier une étude d’impact auprès de 593 personnes, lectrices ou non. Merci à tous ceux et celles qui nous ont consacré du temps. Dans les réponses reçues, c’est notre indépendance qui est pointée comme l’essence du média et qui suscite l’intérêt. Pour les participants, notre travail serait d’être un « canari dans la mine » sur des enjeux qui concernent la Belgique. Avec vous, dit une autre, « je me sens plus "citoyenne" (c’est con mais c’est vrai), comme si ça me rappelait que je fais partie d’un tout au sein duquel il faut continuer à s’indigner et à s’occuper des autres ». Les conclusions du rapport sont complexes et nuancées. On vous en parle plus en détail à la prochaine AG et sur medor.coop/impact

Une enquête sur les scouts

Et si Médor était le média qui, malgré l’attachement de notre pays au scoutisme, osait se demander : les mouvements de jeunesse sont-ils totalement épargnés par les phénomènes de violence physique, verbale ou psychologique qui sont dénoncés partout ailleurs dans la société ? Si vous avez subi, été témoin ou auteur/trice de faits de violence chez les scouts, guides, patros, etc., votre témoignage nous intéresse. Anonymat garanti. www.medor.coop/scoutisme

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