Entre vos mains
Textes (CC BY-NC-ND) : L’équipe de Médor
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Lundi 22 février 2016, 2h28. Si tout va bien, dans dix-huit jours, Médor sera entre vos mains. La sortie du numéro un a été mythique, façon supplice de Tantale. Avec son action en justice, et avant qu’une juge ne nous donne finalement raison, Mithra a fait reculer sans cesse ce vers quoi nous tendions depuis trois ans : placer Médor entre vos mains.
Ce numéro deux, comme notre premier opus, est né d’un accouchement en pleine brousse sans péridurale. Chez Médor, il n’y a pas de rédac chef fixe, des parrains bienveillants collent aux basques de nos journalistes pour tirer leur travail par le haut, et on réalise la mise en pages comme si on créait, pour chaque article, une page web. C’est très ambitieux. Nous y reviendrons.
Le vendredi soir de ce week-end de bouclage à flux tendu, Umberto Eco est mort, lui l’adepte du « journalisme critique ». En mai dernier, l’érudit italien déclarait encore au Monde : « Le journalisme doit contribuer à déjouer le règne du faux et de la manipulation. Ce doit être l’un de ses combats, comme celui de faire vivre l’esprit critique, loin du nivellement et de la standardisation de la pensée. » Cette vision, nous tentons modestement de l’incarner une fois encore, dans ce numéro deux.
Dans les pages qui suivent surgit une sorte d’angoisse verte. Un diagnostic sur des choix de société qui s’éloignent de tout modèle durable. Au niveau écologique, mais également éthique et financier. Cette angoisse, c’est celle …