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Anne Delvaux : l’insoumise

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David Leloup. CC BY-NC-ND.

Anne Delvaux ne regrette rien.

« J’aurai vingt minutes de retard. Un rendez-vous décalé avec un client. » Anne Delvaux, 45 ans, a quitté la politique il y a deux ans, après avoir été évincée d’un cdH pour lequel elle a trusté les voix au Sénat, à Liège et à l’Europe. Aujourd’hui, elle est coach certifiée et se bâtit une clientèle dans le monde des entreprises. Elle arrive, sourire aux lèvres, affable, dans le café de la gare des Guillemins, à Liège, sa ville natale. Elle commande un vin blanc. Pour nous ce sera deux 33, et des cacahuètes. Au téléphone, elle nous a prévenus : elle n’a pas sa langue en poche, et la particratie à la belge lui laisse un sentiment de révolte. Un entretien de près de six heures s’entame. Elle démarre par un quartier populaire liégeois, bifurque sur une carrière de journaliste couronnée par la présentation du JT (pas vraiment un cadeau, finalement) et une vie politique où Anne Delvaux ne voulait pas être qu’une attrape-voix. Un itinéraire « sans regret » que Médor a choisi de retranscrire en « je », pour mieux vous y plonger.

Je ne sais pas jusqu’où je peux parler de moi. J’ai entamé il y a deux ans un parcours de développement personnel qui me permet en tout cas de dire que je suis idéaliste, atypique à contre-courant.

J’ai grandi à Grivegnée. Mes parents avaient un commerce de vin rue Bonne Femme. Ils étaient indépendants. Mes grands-parents maternels étaient très présents. Ils étaient aussi indépendants. …

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