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Caméras ANPR : tout bonus pour Proximus (2/2)
S’équiper pour surveiller, épisode 6
Texte (CC BY-NC-ND) : Quentin Noirfalisse
Publié le
En dix ans, Proximus est devenu un acteur majeur de la surveillance par caméra ANPR. En s’alliant avec un homme d’affaire controversé, Glenn Janssens. Et tandis que Proximus plante des caméras, le Comité P constate qu’aucune suite n’est donnée pour un véhicule volé repéré par une caméra. Tout ça pour ça…
Cet article conclut nos publications concernant la surveillance policière. Pour accéder à la genèse de l’enquête, rendez-vous ici
Les caméras ANPR (à reconnaissance automatique de plaque d’immatriculation) font désormais partie de l’arsenal policier belge. Comme souvent dans la surveillance, (lire nos articles sur les bodycams, par exemple), les forces de l’ordre leur attribuent quantité d’objectifs du constat d’infraction à la chasse aux véhicules volés en passant par la lutte contre le terrorisme.
Sans surprise, c’est le « bouclier » de caméras ANPR sur les autoroutes, déployé suite aux attentats de 2016 et censé lutter contre le terrorisme, qui a fait le plus parler de lui. C’est Proximus et une société spécialisée en signalétique, Trafiroad, qui ont raflé la mise pour le mettre en place, à travers une association momentanée..
Cela pourra surprendre l’abonné GSM moyen, mais Proximus se profile désormais ouvertement comme un fournisseur de solutions de sécurité « qui facilitent le fonctionnement des services de police. » Sur son site, Proximus propose notamment des systèmes de gestion des foules et d’analyse de mobilité pour « surveiller les foules ou le trafic en temps réel ». La société publique autonome promeut également le passage à la 5G pour l’utilisation des drones par les forces de police. Car si le réseau 4G permet de transférer des images en « Full HD », la 5G permettra d’aller vers la résolution 4K, permettant de « reproduire les détails subtils » dans « les opérations délicates », se réjouit l’opérateur.
Des petites fêtes
Et, bien sûr, il y a les …