Droit de suite
Texte (CC BY-NC-ND) : L’équipe de Médor
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On remet le nez dans nos articles passés
Bourgmestre (décidément) unique
Médor 16, Automne 2019 + Médor Web
Entre Médor et Sébastian Pirlot, ancien député socialiste et actuel bourgmestre de Chiny, en province de Luxembourg, c’est une longue histoire. Entre la justice et lui, idem. Dans notre numéro de l’automne 2019, nous avions publié un récit-portrait de ce « bourgmestre unique » dont le règne sans partage avait permis « de mater toute contestation » : une seule liste présentée aux élections, aucun contre-pouvoir, de la politique en mode combat de boxe. Nous avions pointé le très controversé projet de revente de l’école communale afin de récupérer un subside. Sébastian Pirlot avait réagi en nous mettant en copie d’un mail échangé avec la rédaction luxembourgeoise de L’Avenir : « Les bobos écolos me laissent de marbre. Sans doute Médor va-t-il influencer l’élection communale de Chiny en 2024 en interrogeant, comme dans ce numéro, uniquement des calotins ou des bobos ? » Depuis le scrutin d’octobre 2024, Pirlot doit compter avec un parti d’opposition, au conseil communal (une liste à dominante verte). Quant à l’affaire de l’école, elle lui a valu d’être inculpé pour corruption. Courant juin, on saura si les faits ont été requalifiés (ou non) en prise d’intérêts et s’il doit se défendre devant un tribunal correctionnel.

Marchand de sommeil condamné
Médor 30, Printemps 2023
Casser des portes à la masse, pénétrer chez les locataires, retourner leurs armoires avec l’espoir de les déloger pour pouvoir vendre un immeuble : le marchand de sommeil Saïd B, 48 ans à l’époque, avait fait l’objet d’une enquête dans notre Médor du printemps 2023. Avec deux membres de sa famille, dont sa fille, il exploitait un public précarisé dans un ancien hôtel de maître, insalubre, de la rue des Coteaux, à Schaerbeek. Loyer demandé : entre 300 et 400 euros. En première instance, le 21 novembre 2024, il a été condamné à deux ans de prison. Pour ses deux proches complices, la peine est de moitié. Le jugement indique que dans un tel bâtiment, il aurait été possible d’ouvrir tout au plus deux logements. Plusieurs mois se sont écoulés et les locataires ne semblent pas près d’obtenir les indemnités accordées par le tribunal. C’est que l’immeuble a été vendu entre-temps et qu’il y a un vide juridique (et politique) relatif à la procédure d’indemnisation.
Article sorti des oubliettes
Médor 38, printemps 2025
Dans le précédent numéro de Médor, nous avons hélas constaté – trop tard – un souci technique qui a rendu illisibles certaines phrases de l’article « Aux oubliettes de la conditionnelle ». Toutes nos excuses à vous ainsi qu’au journaliste Harold Nottet. Nous le rappelons ici : cet article peut être lu en intégralité sur medor.coop/conditionnelle.
