Boum et concession

Médor, c’est avant tout une histoire collective. Vous le savez : projet horizontal, hiérarchie tournante, logiciels et équipes libres. Une histoire qui se réécrit et cherche de nouveaux horizons.

Abonnements à la hausse

Notre numéro de décembre 2023 titrait en couverture : « Même pas mort ! » Alors que le printemps arrive, on peut même dire : « Vraiment vivant ! » Depuis le lancement de notre « Appel pour un journalisme robuste » et le carton plein de notre kermesse du 1er décembre (merci à toutes et à tous d’être venus !), les nouveaux abonnements s’enchaînent. Avec 3 456 personnes abonnées au moment d’écrire, nous avons dépassé notre objectif pour fin 2024 (3 300). Et mettons le cap sur 3 600 membres à l’horizon 2025 et, surtout, un peu plus de robustesse pour Médor.

Bonus ultime : les ventes en librairie du numéro de juin 2023 sont reparties à la hausse. Ces dernières restent cependant volatiles. Les chiffres du numéro de septembre sont moins encourageants. Bref, on a toujours besoin de vous !

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l’équipe de médor. CC BY-NC-ND

Bientôt : la boum de l’été

Cette année, la coopérative Médor fêtera ses 10 ans tout au début du mois de juillet. Grosse teuf en perspective. Mais on cherche un lieu. Si vous avez des pistes, n’hésitez plus : communication@medor.coop

À la rencontre d’autres publics

En septembre 2024, Médor présente son projet devant un large public du monde culturel et associatif bruxellois, lors d’un évènement organisé par Article 27 (dont nous sommes partenaires). Depuis, notre proposition d’organiser des ateliers « petites annonces » auprès de publics qui ne connaissent pas bien Médor ou la presse, a suscité de l’intérêt. Le principe de ces ateliers est simple : permettre à ces publics de rédiger et passer une petite annonce dans Médor.

En décembre, sept ateliers ont été organisés avec, pêle-mêle, des femmes issues de quartiers précarisés en cours de formation, des personnes en apprentissage français langue étrangère ou présentant des troubles de santé mentale. Tiffany Lasserre, qui donne ces ateliers, juge l’expérience sérieusement réussie. « On aurait pu penser que les barrières entre ces publics et la presse étaient trop nombreuses pour être franchies. Elles tombent toutes en quelques minutes, même quand il s’agit de personnes débutantes en français. » Ces rencontres rappellent aussi qu’une femme sans papiers ne peut hélas pas passer une annonce pour trouver du travail. Mais que, sans travail, impossible de trouver des papiers. « Placer une annonce pouvait les mettre en danger. Quand le système renonce à la solidarité, nous nous retrouvons tous dans l’impasse. »

Média tenace cherche bureaux

Depuis plusieurs années, nous louions un appartement au-dessus du légendaire Bylis Café à la place Bethléem (Saint-Gilles). Nous cherchons un nouveau lieu, avec les qualités imposées par la quête de robustesse : près d’une grande gare bruxelloise, avec une vitrine pour qu’on nous voie à travers et si possible avec un bar, un kicker et une machine pour fabriquer des chips. Idées à envoyer à bureau@medor.coop.

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  1. Mise à jour le 6 mars 2024 (version papier bouclée le 16 février)

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