Croisement de données de santé : faut-il un débat parlementaire ?

Le croisement. Episode 3.

Tout est carré, nous dit-on, ce premier croisement de données sanitaires est légal, validé par le Comité de sécurité de l’information, et permettra d’améliorer la campagne de vaccination contre le Covid-19. Mais est-ce que ça tourne rond pour autant ? Alexandra Jaspar, l’une des directrices de l’Autorité de protection des données, en doute. À son sens, «  les traitements de données à caractère personnel qui impliquent une ingérence importante dans les droits et les libertés devraient être débattus en hémicycle  ». À raison ?

Cet article s’insère dans l’un des volets de notre grande enquête participative sur l’hypersurveillance à la belge.

BANNER-VERT-300x250px.gif


Quoi ? Un croisement de données à caractère personnel entre l’ONSS et VaccinNet+ ? Alexandra Jaspar n’en avait pas encore entendu parler. Elle allait se renseigner. Nous étions début septembre.

Verdict, quelques jours plus tard :

Alexandra Jaspar, l’une des directrices de l’Autorité de protection des données[535235] (APD), constate que ce nouveau croisement de données, y compris de santé, est problématique pour une série de raisons, détaillées ci-dessous. Elle s’exprime ici à titre personnel, puisque l’APD et le Centre de Connaissances, qu’elle dirige, n’ont pas été saisis du dossier.

Toutes les remarques de la co-directrice de l’APD mènent à la même conclusion : où est le débat parlementaire ? Pas forcément sur le premier croisement « ONSS x VaccinNet+ », mais en général, sur …

Lire, en toute liberté

Cet article semble vous intéresser. Vous pouvez lire la suite à votre aise : c’est un cadeau. Nos contenus doivent être accessibles au plus grand nombre. La période d’essai d’un mois, gratuite et sans engagement, est également faite pour cela. Cependant, nous avons besoin d’être financés pour continuer notre projet. Si vous trouvez notre travail important, n’hésitez pas : abonnez-vous à Médor.

Un journalisme exigeant peut améliorer notre société. Voulez‑vous rejoindre notre projet ?

La communauté Médor, c’est déjà 3444 abonnés et 1862 coopérateurs

Médor ne vous traque pas à travers ses cookies. Il n’en utilise que 3 maximum pour la sécurité et la navigation.
En savoir plus