Croisement de données sensibles : entrer dans le concret, comprendre comment ça jongle

Le croisement. Episode 4.

Santé épisode 4
Sarah Fabre. CC BY-NC-ND.

Certes, c’est technique. Mais comprendre le fonctionnement concret d’un traitement de données à caractère personnel peut s’avérer utile. Le moment clef, le croisement, c’est la plate-forme eHealth qui le réalise. Testez vos connaissances dans le quizz ci-dessous. Bonne chance !

Cet article s’insère dans l’un des volets de notre grande enquête participative sur l’hypersurveillance à la belge.

BANNER-VERT-300x250px.gif

Trois articles déjà qu’on vous parle de croisement de données à caractère personnel, de taux de vaccination, de pseudonymisation de données, de délibérations du Comité de sécurité de l’information… Il est temps d’évaluer votre niveau de compréhension du sujet.

Pour y aller doucement, étape par étape, on vous a préparé un quizz. Si tout se passe bien, dans quelques minutes, vous pourrez vérifier comment s’est opéré, très concrètement, en septembre 2021, le croisement de données à caractère personnel tirées, d’un côté, des bases de données de l’ONSS et de l’autre, de la base de données VaccinNet+.

On ne vous en dit pas plus, ce serait tricher.

Grâce à leur Répertoire des employeurs, les services de l’Office national de santé publique (ONSS) disposent d’informations sur l’ensemble des employeurs du pays. Dès lors, tous les employeurs du secteur de la santé s’y trouvent. Hôpitaux généraux, universitaires, psychiatriques, de revalidation, maisons de repos, maisons de soins et de repos…

Première étape, donc : extraire les employeurs/établissements de soins de cette liste immense.

Dans la foulée, l’ONSS extrait une information précise pour chaque employeur/établissement de soins : son code postal. Cet élément permettra par la suite au Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) de situer géographiquement chaque établissement de soins.

A ce stade, les services de l’ONSS ne savent pas encore qui travaille dans chacun des hôpitaux ou chacune des maisons de repos …

Lire, en toute liberté

Cet article semble vous intéresser. Vous pouvez lire la suite à votre aise : c’est un cadeau. Nos contenus doivent être accessibles au plus grand nombre. La période d’essai d’un mois, gratuite et sans engagement, est également faite pour cela. Cependant, nous avons besoin d’être financés pour continuer notre projet. Si vous trouvez notre travail important, n’hésitez pas : abonnez-vous à Médor.

Un journalisme exigeant peut améliorer notre société. Voulez‑vous rejoindre notre projet ?

La communauté Médor, c’est déjà 3445 abonnés et 1862 coopérateurs

Médor ne vous traque pas à travers ses cookies. Il n’en utilise que 3 maximum pour la sécurité et la navigation.
En savoir plus