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Lauren et le shampooing

Ou pourquoi ce serait chouette que vous parliez de notre bourse inclusion autour de vous…

guerre-bieres
Axel Korban. CC BY-SA.

Chère Lauren,

Tu es, comme nous, une autruche (une autrice malmenée par un correcteur orthographique, pour ceux qui ne suivent pas depuis le début). Journaliste, femme, blanche et passionnée par les questions d’inclusion. Tout comme nous.

Sauf que toi, tu as écrit un livre. Génial. « Présentes. Ville, médias, politique… Quelle place pour les femmes ? » (Lauren Bastide, Allary Editions).

Tu y racontes comment tu en es venue à prendre conscience que la « blanchité », comme le masculin, est un faux neutre. C’est « un point de vue qu’on présuppose objectif alors qu’il est, comme tout point de vue, fait de biais et d’imprégnations culturelles inconscientes ».

Démonstration. À l’époque, tu travaillais comme journaliste, puis rédactrice en chef, à l’hebdomadaire français Elle. Grâce aux critiques reçues par des lectrices et des activistes, tu t’es petit à petit rendu compte que ton profil (femme, blanche, mince, éduquée) transpirait sur ta façon de voir le monde. Et d’écrire. Tu expliques :

« Dans les pages beauté des magazines, quand on parle de maquillage, de cheveux, on ne cite jamais de produits destinés aux peaux non blanches ou aux cheveux crépus. Le message ne saurait être plus clair : ce journal ne s’adresse pas aux jeunes femmes noires. »

Et pourquoi personne n’avait jamais pensé aux cheveux crépus ? Parce qu’il n’y avait pas de femme noire à la rédaction.

Cette histoire de shampooing, chez Médor, ça nous a frappé aussi. Parce qu’il n’y a pas que le shampooing dans la vie. Mais qu’à …

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