Et si on avait agi il y a dix ans…

Sur la piste du vaccin belge - Épisode 3/3

Alors que le Neyts-Lab (Louvain) cherche des financements pour des essais cliniques, de nouveaux variants du coronavirus débarquent. Les vaccins déjà sur le marché semblent perdre leur efficacité. L’équipe belge choisit d’adapter son « candidat ».

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Hugo Ruyant. CC BY-NC-ND

Octobre 2020. Un nouveau variant du coronavirus est détecté en Inde, dans l’État du Maharashtra. Dix mois plus tard, le Delta, s’est propagé dans 132 pays. Il est plus contagieux et plus virulent que tous les autres.

Les vaccins les plus largement administrés en Belgique, Pfizer et Moderna, voient leur efficacité baisser contre le Delta, passant de 91 à 66 % selon une étude américaine d’août 2021. Mais la virulence de ce variant pourrait ne pas être la seule raison. L’efficacité des vaccins à ARN messager s’éroderait au fil du temps.

Au Neyts-Lab, qui dispose d’un vaccin-candidat dont les résultats sont excellents sur les hamsters, le choix a été fait, dès le dernier trimestre 2020 : ne pas se dépêcher pour sortir un vaccin à tout prix, mais plutôt adapter son « candidat » aux nouveaux variants.

Ils y parviennent juste avant l’arrivée d’Omicron, le nouveau variant, qui s’avère vite moins virulent que Delta, mais très contagieux. « Nous avons essayé de développer un vaccin, toujours sur base de celui contre la fièvre jaune, contenant une protéine spike qui ait le plus large spectre d’activités contre le coronavirus et ses variants, mais qui puisse aussi, on l’espère, couvrir des variants à venir. »

Au moment de terminer cet article, l’équipe de Neyts cherchait à le tester contre Omicron. « Mais nous avons rencontré un problème technique. » …

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