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Cher bourgmestre - épisode 1
Enquête (CC BY-NC-ND) : Philippe Engels
Publié le
Cher Bourgmestre de La Louvière,
Cher Jacques Gobert (avec qui j’espère que Médor pourra nouer le contact),
Si j’étais vous,
Si j’étais Jacques Gobert,
Moi Jacques Gobert, j’entendrais qu’il y a des pays où les gens au creux des lits font des rêves. Oh, en revanche, pas sûr qu’amis (ou pas) j’entendrais le vol noir des corbeaux sur nos plaines. Mais j’irais sur le marché du samedi, ou sur la friche désertée par Royal Boch pour y rencontrer « ma » population, les commerçants, même le promoteur immobilier avec lequel s’est engagée une partie de poker sans gagnant. Aux Louviérois, on a promis la lune, la Strada. Là, c’est pauvre. « Le » projet du centre-ville, de l’hyper centre qui se cherche, ricane le chaland, on ne le comprend plus. Il faudrait l’expliquer. Quel est-il ?
Moi Jacques Gobert, j’éviterais d’apparaître autant sur la défensive, même face à ce PTB qui veut manger mon PS absolu. La critique est facile, la fuite est pire. On m’agresse sur le foot (ah, ces deux clubs qu’on oppose sur la même pelouse), on prépare mon bûcher quand l’administration range les cahiers, on me reproche de chercher de l’argent quand le gel des taxes avait été annoncé ? Oui, elle est ingrate la mission du bourgmestre sur une terre d’anciennes usines en souffrance ou répit.
Mais moi Jacques Gobert, je ne suis ni Donald Trump ni Vincent Kompany. Je sais qu’il faut s’entourer au mieux. Basta, les beni oui-oui.
Ciao, monsieur le Bourgmestre, je vous sais accaparé par la tâche.
A demain