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Et donc, cher Bourgmestre… - épisode 5
La ville où rien n’était prévu
Jacques Gobert, suite et fin. Ce samedi, Médor propose un long portrait du bourgmestre de La Louvière, ville labo. « Il se trompe, Jacques. Je lui ai dit. »
Voilà, c’est fini. Ou presque. Cela dit, rien n’est jamais fini. Certainement pas à La Louvière, une ville où rien ne se passe jamais comme prévu. Samedi, je publierai un portrait complet de Jacques Gobert, bourgmestre, et à travers lui, j’essaierai de faire transparaître la vision de La Louvière que vous m’avez aidé à approcher. Vous avez été nombreux et nombreuses à m’aiguiller ainsi que toute l’équipe de Médor, avec laquelle je me suis concerté. Ce portrait d’une ville à travers un homme, ou l’inverse, ne sera pas parfait ni totalement abouti. Ce sera un instantané au temps « t ». A un moment où le laboratoire urbain louviérois s’est une nouvelle fois mis en ébullition.
A l’image d’un syndicaliste FGTB rencontré ce matin, beaucoup se demandent où va Jacques Gobert, l’ancien jeune homme qui avait réformé le CPAS et misé sur la culture. Il lui restait le plus dur : façonner un vrai plan de ville, après le désastre Boël, Boch, Duferco. Dans quel combat frontal s’est-il aventuré voire perdu ? Face à qui, au juste, se bat-il ? Le PTB, le promoteur de la Strada, les ultras de la RAAL, le vilain corbeau qui dénonce un malaise (réel) dans l’administration ? « Il se trompe, Jacques, raconte notre syndicaliste, rouge comme le maïeur, et je lui ai dit. Je pense qu’il a compris qu’il y a un souci. » Comment se recompose cette ville frondeuse, attachante et craintive, à la fois, au départ d’une terre en friche ? Quelles …