Soyons Franck

Médor, c’est avant tout une histoire collective, un projet horizontal à hiérarchie tournante, réalisé avec des logiciels et des collaborateurs libres. Vous avez aimé Médor ? En voici les cuisines.

Drôle de typo

Les graphistes de Médor trifouillent dans les polices libres pour confectionner les pages du magazine et leur donner une gueule si caractéristique. Dans l’article « Biogaz », Médor a fait appel à la typo Fungal de Jérémy Landes et Raphaël Bastide (Studio Triple). La Fungal est une typo dite « variable ». Comprenez : l’infection fongique (les petits points un peu sales) qui encombre les lettres peut être dosée au gré des envies de Marouchka Payen, une de nos metteuses en page.

L’interview « logement » se déroule à Bruxelles, là où est née la fonte Crickx, dessinée et découpée à la main par la fille d’un lettreur sur vitrine schaerbeekois, dont Médor vous racontait l’épopée dans son numéro 4.

Annonces qui défoncent

Médor a lancé ses petites annonces et vous avez été nombreux.ses à les attraper ! Joie de lire vos 84 messages reçus : des drôles, poétiques, cryptiques, coups de gueule. Pas mal d’annonces liées à la musique. Grosse utilisation des glyphes Belogodor aussi (les micro-illus à piocher). Le dépouillement a généré des débats épiques dans la rédaction. Qu’est-ce qui est drôle ? À partir de quand vire-t-on dans le commercial ? Deux soirées (à Liège et Bruxelles) nous ont aidés à vous sonder sur ces questions et surtout à nous entraîner à découper bien droit.

IMG_20220923_122827
Entête du Manneken, journal littéraire, industriel,␍politique etc. © Coll. UCLouvain. Tous droits réservés

Jobard, papa de Médor ?

Le Belge visionnaire qui a inventé l’émoticône a aussi inventé… l’ancêtre de Médor ! C’est ce que nous a révélé Marie-Christine Claes, l’historienne et spécialiste mondiale de Marcellin Jobard. « C’était le Manneken, créé à Bruxelles en 1827. Un journal un peu comme vous, avec des articles à la fois très sérieux et humoristiques. » On tient enfin notre ligne éditoriale…

Week-end et gros plan

Médor planche sur son avenir. On ne vous a jamais menti sur nos ventes et on va pas commencer maintenant : la diffusion descend lentement, alors que nos plans financiers tablaient sur une augmentation de celles-ci. Heureusement, notre trésorerie est encore suffisamment solide pour ne pas devoir tomber dans un plan catastrophe. La dernière AG a donc demandé à l’équipe de réfléchir à un nouveau modèle. La réflexion est en cours. En septembre, l’équipe et le CA se sont réunis deux jours à la Brasserie Illegaal pour réfléchir aux suites du projet et développer de nouvelles pistes en accord avec notre mission et l’objet social de Médor. C’est trop tôt pour être hyper-précis, mais les pistes actuelles touchent au web, au magazine lui-même et à la structure de l’entreprise. Un groupe prolonge la réflexion afin de transformer ces pistes en scénarios viables. Ses conclusions sont espérées pour fin décembre.

C’est bien lui ?

Pendant le bouclage, deux « Louis » étaient présents. La confusion était insupportable et rendait les journées pénibles. Ils ont été rebaptisés Franck. Tous les deux. Merci à eux.

Dernière mise à jour

Vous avez une question sur cet article ? Une idée pour aller plus loin ?

ou écrivez à pilotes@medor.coop

Un journalisme exigeant peut améliorer notre société. Voulez‑vous rejoindre notre projet ?

La communauté Médor, c’est déjà 3416 abonnés et 2037 coopérateurs

Médor ne vous traque pas à travers ses cookies. Il n’en utilise que 3 maximum pour la sécurité et la navigation.
En savoir plus