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12 septembre 2019. Le dernier Médor est enfin sorti. La correctrice de ce numéro nous envoie, à 22h35, un message intitulé « la cata du soir ». Gloups. « Vous avez vu le post d’Irène Kaufer Briefel ? ». Re-gloups.
Pour ceux qui ne la connaissent pas, Irène Kaufer entretient avec le machisme le même rapport que les végétaliens avec le pâté en croûte, Greta Thunberg avec les SUV ou (pour ceux qui ont suivi notre épisode 1) notre ami Sébastian avec les magazines coopératifs indépendants de bobos (et féministes en plus) : une aversion si puissante qu’elle ne peut s’empêcher de réagir au quart de tour.
Irène repère une blague sexiste dans une chronique à la radio ? Paf, un post Facebook. Une femme traitée autrement qu’un homme au JT ? Pif, 52 lignes dans les dents. Elle publie plus vite que son ombre et ne laisse rien passer. Et surtout, dans les cercles féministes 2.0, tout le monde la connaît. Mieux : son avis compte.
Ce 12 septembre, donc, voilà ce que nous découvrons sur son mur Facebook : « J’ai lu pour vous… le dernier Médor. » Ou plus précisément, notre enquête sur le sexisme et le journalisme. Glaglagla…
Alors, Irène ? T’en as pensé quoi ? Ah ben, en fait, elle a plutôt bien aimé. Elle juge l’article « intéressant quand même ». Merci Irène, on le prend comme des fleurs. Pffffiou.
Mais juste après – c’était trop beau – elle passe …