7min

La N-VA et les extrémistes pro-israéliens

L’extrême politesse

Capture d’écran du 2024-05-10 13-29-54
Melek Zertal. CC BY-NC-ND.

D’un député israélien prônant l’expulsion des Palestiniens de Gaza à un lobbyiste qui les compare à des cafards… des partisans de la ligne dure pro-israélienne ont été reçus, l’année dernière, au parlement fédéral belge. Ils ont été invités par Koen Metsu (N-VA), président de l’Union interparlementaire Belgique-Israël.

Immédiatement après l’attaque terroriste du 7 octobre 2023 menée par le Hamas, le député israélien Ariel Kallner (Likoud) a explicitement appelé à un nettoyage ethnique à Gaza. « Éliminez l’ennemi maintenant. C’est notre Pearl Harbor. Nous n’avons désormais qu’un seul objectif : la Nakba ! Une Nakba qui éclipsera celle de 1948. »

Nakba est un terme arabe qui signifie « désastre » et fait référence aux 750 000 Palestiniens expulsés par l’armée israélienne avant et peu après la création de l’État d’Israël (en 1948, NDLR).

Sur X (anciennement Twitter), Boaz Bismuth, collègue de Kallner au sein du Likoud et ancien journaliste, a décrit les habitants de Gaza comme des « gens cruels et monstrueux » qui ne méritent aucune clémence. « Un quelconque geste humanitaire est hors de question : la mémoire d’Amalek doit être effacée », a-t-il écrit.

Par ces mots, Bismuth a plongé dans la mémoire des Amalécites, les ennemis jurés des israélites dans la Bible hébraïque, qui, selon la tradition, ont été exterminés.

L’Afrique du Sud a cité les publications de Kallner et Bismuth comme des exemples de la rhétorique génocidaire des politiciens israéliens dans sa requête contre Israël auprès de la Cour internationale de justice (CIJ) (en décembre 2023, NDLR).

À l’automne 2023, le lobbyiste et colon israélien Arsen Ostrovsky a publié sur X une « caricature » dans laquelle un Palestinien – reconnaissable aux couleurs du drapeau palestinien – est représenté …

Lire, en toute liberté

Cet article semble vous intéresser. Vous pouvez lire la suite à votre aise : c’est un cadeau. Nos contenus doivent être accessibles au plus grand nombre. La période d’essai d’un mois, gratuite et sans engagement, est également faite pour cela. Cependant, nous avons besoin d’être financés pour continuer notre projet. Si vous trouvez notre travail important, n’hésitez pas : abonnez-vous à Médor.

Un journalisme exigeant peut améliorer notre société. Voulez‑vous rejoindre notre projet ?

La communauté Médor, c’est déjà 3587 abonnés et 1918 coopérateurs

Médor ne vous traque pas à travers ses cookies. Il n’en utilise que 3 maximum pour la sécurité et la navigation.
En savoir plus