8min

Le monde est stone

Lithothérapie

fly4
Vica Pacheco. Tous droits réservés.

La lithothérapie travaille avec le pouvoir des pierres. Foutaises ? Non, formation dans un organisme d’intérêt public wallon (IFAPME).

Les minéraux trembleraient de nous dire des choses. Si la science n’a encore jamais pu prouver l’existence de cette vie minérale intérieure, les adeptes de la lithothérapie y croient dur comme pierre. La lithothérapie se revendique comme un type de médecine non conventionnelle basée sur les ondes émises par les minéraux. Leurs vibrations auraient des vertus thérapeutiques pour soigner diverses maladies. Aucune étude scientifique n’a toutefois permis de valider le constat, ce qui range la lithothérapie sur l’étagère des « pseudo-sciences ».

Corentin Caudron est chercheur et géologue. Il est de plus en plus sollicité à propos de la lithothérapie. « Les pierres peuvent vibrer, de manière complètement imperceptible, quand elles sont soumises à des sollicitations extérieures comme les variations de température par exemple. Mais, à notre connaissance, aucune recherche n’a à ce jour lié ces vibrations avec de quelconques bienfaits pour la santé. Même si le chamanisme travaille sur le sujet, ouvre peut-être des perspectives, mais avant tout sur l’effet placebo, aucune interaction entre une pierre et un être vivant n’a été prouvée. »

Ce désaveu n’empêche pas le centre liégeois de l’Institut wallon de formation en alternance et des indépendants et petites et moyennes entreprises (IFAPME) de proposer une formation en lithothérapie.

L’IFAPME est un organisme d’intérêt public constitué de sept centres de formation répartis sur 24 sites, en Région wallonne. Chaque année, 18 000 apprenants suivent 218 formations (chef d’entreprise, boulanger, maçon…) à des métiers différents. Les centres touchent des subventions à hauteur de neuf millions d’euros. Les formations continues (à savoir …

Lire, en toute liberté

Cet article semble vous intéresser. Vous pouvez lire la suite à votre aise : c’est un cadeau. Nos contenus doivent être accessibles au plus grand nombre. La période d’essai d’un mois, gratuite et sans engagement, est également faite pour cela. Cependant, nous avons besoin d’être financés pour continuer notre projet. Si vous trouvez notre travail important, n’hésitez pas : abonnez-vous à Médor.

Un journalisme exigeant peut améliorer notre société. Voulez‑vous rejoindre notre projet ?

La communauté Médor, c’est déjà 3640 abonnés et 2013 coopérateurs

Médor ne vous traque pas à travers ses cookies. Il n’en utilise que 3 maximum pour la sécurité et la navigation.
En savoir plus