À la page et à la rue

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Bill Boulet. CC BY-SA.

Médor, c’est avant tout une histoire collective, un projet horizontal, à hiérarchie tournante, réalisé avec des logiciels et des collaborateurs libres. Vous avez aimé Médor ? En voici les cuisines.

Médor au Musée du Marque-Page

Patrick Bouteau a une passion bien à lui, mijotée à coups d’amour pour le papier cartonné rectangulaire et les fontes élégantes. Ce Français, dont nous ne connaissions rien jusqu’au 29 septembre 2021, est signopaginophile. Un féru absolu des marque-pages. Sa collection, il ne la garde pas jalousement pour lui et l’expose en ligne, sur son site Le Musée du Marque-Page (www.lemuseedumarquepage.fr). Le 29 septembre donc, il adresse un mail à notre chère Fakira. Peut-on lui envoyer des exemplaires de nos marque-pages, dont nous éditons une nouvelle version à chaque magazine, afin de les immortaliser dans son Musée virtuel ? Trois heures et 21 minutes plus tard, Fakira dégaine une réponse positive, avec des détails qui ont même surpris les rédacteurs de ce nombril. Nos marque-pages sont imprimés sur la « perruque », c’est-à-dire sur les chutes de papier servant à imprimer la couverture. Et conçu entièrement avec des logiciels libres. Nos marque-pages remercient le Musée pour son accueil. Ils sont chaudement lovés contre d’autres collègues, de Perpignan, Bangkok ou Copenhague.

Les ventes : il faut qu’elles remontent

Médor a plutôt bien passé le cap des confinements, malgré la fermeture des librairies, lieux essentiels pour notre magazine. Le graphique ci-joint montre l’évolution de nos ventes. Depuis le lancement de notre site web (où nous proposons à la fois le contenu papier et des enquêtes exclusives, allez-y faire un tour : medor.coop), les abonnements ont augmenté. Les ventes en librairie fluctuent et ont baissé depuis le dernier numéro. Médor serait-il à la rue ? Fakira nous écrit, au moment de rédiger ce nombril : il n’y a pas de catastrophe, mais il faut rester attentif. Les pe­tites barres blanches indiquent nos objectifs de ventes pour revenir à l’équilibre en 2024. S’il y a un déficit, c’est parce que nous avons investi dans notre site web. Nous y faisons du journalisme différemment que dans le papier, de façon plus participative, en expérimentant de nouvelles formes narratives et parfois en collaboration avec d’autres médias. Bonus : le paywall est très doux. Venez y faire un tour, et, surtout, encouragez vos proches à nous découvrir, en librairie et en ligne. Noël est l’occasion ou jamais.

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  1. Fakira est notre précieuse directrice Laurence. Au moment d’engager la perle (et c’était elle), Médor avait publié une annonce stipulant chercher une personne sachant marcher sur des clous avec le sourire. Et c’est resté…

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