3min

Ciné errant

Fulguró.jpg
Emilie Gleason. CC BY-NC-ND.

Plagktos, c’est le projet de deux passionnés de cinéma expérimental. Le duo partage ses trouvailles et créations filmiques sur terre comme sur mer, en ligne ou en live, avec ou sans accompagnement musical.

Tout a commencé dans un bus… immobile. Il y a six ans, une bande d’étudiants de l’école d’art Sint-Lukas de Bruxelles transforme un véhicule de la STIB. Avec l’aide de l’asbl Toestand, le bus devient une mini-salle de cinéma (12 places). S’initie le « Cinébus », un cycle de séances, toutes les deux semaines en moyenne, à l’allée du Kaai, à côté du site de Tour & Taxis. Un public de curieux vient voir quelques classiques, mais, surtout, des films d’auteur méconnus, avec un repas convivial pour en discuter après la projection. Avec le temps, le projet s’affranchit du bus et s’exporte dans plusieurs lieux culturels bruxellois. June Laka et Victor Focquet, deux des programmateurs, énumèrent : « Des ciné-bouffes au Labokube, avec cinq courts-métrages et un plat différent lié à chacun d’entre eux. Des ciné-concerts au Shadow Box avec des musiciens qui improvisent l’accompagnement des images. Ah, et des ciné-performances, où un artiste compose un court-métrage en direct, sans montage, avec des objets sur une table. »

Toutes ces expérimentations leur inspirent le projet Plagktos, qui naît en 2019 pendant un voyage en Grèce (d’où la sonorité). Le nom fait référence au plancton, cet organisme marin qui s’illumine dans le noir, comme un écran de cinéma. L’objectif du duo con­siste à rassembler un maximum de films méconnus pour les réhabiliter, quitte à les rendre plus accessibles via des performances
« live ».

« Dans nos ciné-concerts, l’accompagnement des musiciens crée une porte d’entrée …

Lire, en toute liberté

Cet article semble vous intéresser. Vous pouvez lire la suite à votre aise : c’est un cadeau. Nos contenus doivent être accessibles au plus grand nombre. La période d’essai d’un mois, gratuite et sans engagement, est également faite pour cela. Cependant, nous avons besoin d’être financés pour continuer notre projet. Si vous trouvez notre travail important, n’hésitez pas : abonnez-vous à Médor.

Un journalisme exigeant peut améliorer notre société. Voulez‑vous rejoindre notre projet ?

La communauté Médor, c’est déjà 3458 abonnés et 1878 coopérateurs

Médor ne vous traque pas à travers ses cookies. Il n’en utilise que 3 maximum pour la sécurité et la navigation.
En savoir plus