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Métal hurlant

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Johan Massez. CC BY.

La Flandre recèle un vivier impressionnant de groupes de metal, dont plusieurs cartonnent à l’étranger… Mais dont on entend rarement parler. Médor s’est jeté dans la fosse.

Attends, ne confonds pas brutal death et goregrind, ça n’a rien à voir ! » Les fans ne rigolent pas avec les appellations du metal. Il existe depuis la fin des années 1960 et se subdivise en de nombreux genres. « Dans notre pays, c’est surtout le hardcore qui est représenté, avec des groupes comme Nasty ou Arkangel », jauge Germain, musicien dans le groupe Brutal Sphincter, qui tourne à l’international. Depuis le Portugal, Pedro, fin connaisseur, confirme cette tendance : « Le mouvement H8000, qui provient de Flandre occidentale, est connu à l’étranger pour avoir posé les jalons de ce sous-genre. Des groupes belges comme Length of Time ou Crawl­space ont été les premiers à allier les rythmes de la musique hardcore à la calibration du metal. »

Malgré ce succès, le metal peine à conquérir nos terres. « Ça reste très underground et je ne suis pas un centre culturel… » Francis Geron, gérant de la salle Spirit of 66 à Verviers, grommelle. « Ce n’est pas vendeur. Quand on tient une salle privée, il faut de grands noms, capables d’attirer 200 personnes au minimum. » Ce briscard de la musique en Wallonie laisse le metal aux maisons des jeunes et… à la Flandre, où le genre attire davantage les foules.

Cyril Wilfart, animateur chevelu de l’émission Classic 21 Metal, rappelle qu’« on y trouve le Graspop (à Dessel, en province …

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