« Les Belges ont un moral de biscotte »

granules.jpg.png
Antoine Gelgon. CC BY-SA.

L’été est fini, et avec lui les jeux du cirque et leur gavage en règle, qui n’auront même pas réussi à remplir nos cerveaux disponibles de l’euphorie lénifiante attendue. Avant de réenfourner notre pain ranci quotidien, savourons quand même la petite « biscotte » que ces jeux nous auront laissée malgré eux.

Chez Médor, contrairement à la Loterie, le grattage précède de six à sept semaines le tirage. Je vous écris donc du temps jadis, de ce premier tiers d’été gavé jusqu’à la nausée par les jeux du cirque. Asteur, Ginette et Riton s’envoient des rillettes en attendant la meute des cadors de l’innovation pharmaceutique (et, désormais, du micromoteur électrique) sur les routes du Tour de Froome. Dans un même temps, Popaul et Virginie bouclent leurs valises pour Rio ; ils salivent à l’idée de vibrer une fois au moins dans leur vie au Grand Combat fraternel des Mutants olympiques… Seuls quelques drapeaux jupilériens, guenilleux comme les Rescapés de la Méduse et de rares chaussettes rétro, sales comme des rognures d’ongle de bookmaker, évoquent encore la déroute de l’Euro de foot.

Pourtant, c’est au milieu de ce champ de ruines diaboliques, de cette déculottée d’enfants trop gâtés, au sein même de ce Waterloo wilmotsien que j’ai pêché la plus extraordinaire proposition de ce début d’été. La belle exhibait son ventre de nacre dans les eaux bouillonnantes du magazine So Foot.

So Foot, c’est le Nouvel Ordre footique (inter)national passé au crible de la gnaque et de l’indépendance journalistiques. L’anti-Stéphane « Jeannette » Pauwels si vous préférez.

Or qu’y lisait-on au lendemain de la déculottée contre le pays de Galles ? Cette pure merveille : « Les Belges ont un moral de biscotte. »

« Gamins d’merde »

Un moral de biscotte ! Dit à propos de ces vingt-trois « gamins …

Lire, en toute liberté

Cet article semble vous intéresser. Vous pouvez lire la suite à votre aise : c’est un cadeau. Nos contenus doivent être accessibles au plus grand nombre. La période d’essai d’un mois, gratuite et sans engagement, est également faite pour cela. Cependant, nous avons besoin d’être financés pour continuer notre projet. Si vous trouvez notre travail important, n’hésitez pas : abonnez-vous à Médor.

Un journalisme exigeant peut améliorer notre société. Voulez‑vous rejoindre notre projet ?

La communauté Médor, c’est déjà 3378 abonnés et 1859 coopérateurs

Médor ne vous traque pas à travers ses cookies. Il n’en utilise que 3 maximum pour la sécurité et la navigation.
En savoir plus