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Une drone d’envie

Carnaval de Binche, recherche de personnes disparues, reconstitutions… ah, et aussi la surveillance des migrants aux frontières et sur les parkings : la police belge voit l’avenir de ses caméras volantes en grand. Et la loi va bientôt l’y aider.

Ben, c’est l’innovation, ça. C’est tout à fait logique. C’est comme les smartphones, il y a vingt ans, personne n’en avait et maintenant tout le monde en a. » À la question de savoir pourquoi la police fédérale belge a décidé de s’équiper de drones, le commissaire divisionnaire Tom Smets, directeur du DAFA (le service d’appui aérien), brandit la technologie comme une évidence. Mais cette évolution – c’est-à-dire une flotte d’une grosse dizaine de drones, sans compter ceux détenus par les zones de police locales –, à quoi sert-elle au quotidien ?

En deux ans d’usage, les motifs d’utilisation se sont multipliés. Les « faux bourdons » (traduction originelle du mot anglais) sont dépêchés aussi bien au carnaval de Binche pour scruter en direct les plumes des Gilles et servir d’appui au commandement pour intervenir en cas de grabuge ou de cohue étouffante, que pour faire des constats d’accidents de la route, ou dans le cadre de la recherche de disparus. Lors des attentats du 22 mars à l’aéroport de Zaventem, des clichés de drones sont venus rembourrer le dossier remis au juge. Aujourd’hui, les drones se retrouvent dans les unités spéciales (mais là, leur nombre ne sera pas divulgué), la police administrative, la police de la route ou encore l’appui aérien. En tout, 60 opérations ont eu lieu en 18 mois, et, c’est une certitude : « Ça augmente de plus en plus. »

Hors police, la commune d’Anderlecht a notamment utilisé des drones pour dénicher des marchands de …

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