Enquête sur les violences dans le scoutisme : ce qu’on en retient

Pendant 9 mois, Médor a enquêté sur les abus de pouvoir et les faits de violence au sein des mouvements de jeunesse. Des dizaines de témoignages nous sont parvenus, émanant de victimes, de témoins ou d’auteurs de ces violences. À l’heure où les jeunes s’apprêtent à partir au camp, voici ce que nous retenons de notre enquête.

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Colin Delfosse

Mode d’emploi : Il y a deux niveaux de lecture dans ce texte. Le premier, pour les pressés, est simplement constitué des points énumérés ci-dessous. Il vous permet de vous faire un avis vite-fait sur notre enquête, avant les camps de l’été. Le second se dévoile lorsque vous cliquez sur "en savoir plus", qui ouvre plus d’explications, de détails et de citations extraites de notre mur de témoignages.

1. Notre enquête participative a démarré par le message d’un père effaré par le récit du camp scout de son fils. Nous avons ensuite ouvert un mur de témoignages sur les faits de violence dans les mouvements de jeunesse. Le média flamand Apache a lancé un appel similaire en Flandre.

En savoir plus sur le déroulé de notre enquête.

  • Septembre 2022. La rédaction de Médor reçoit un message d’un parent d’un jeune scout. Il s’étonne des pratiques d’un autre temps, observées dans la troupe de son fils, et se demande si les camps peuvent encore être les petits théâtres d’une culture de l’humiliation et du rejet de la différence.
  • Trois journalistes de Médor interrogent une dizaine de jeunes et de parents dans leur entourage direct, qui confirment qu’une culture de la violence persiste dans certaines unités. Il y a en tout cas un sujet. Médor rencontre les principales fédérations de mouvements de jeunesse qui confirment le problème. Elles en sont conscientes.
  • Entre mars et juin 2023, nous mettons en ligne sur www.medor.coop/scouts un formulaire appelant les auteurs, témoins ou …

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