Des paroles et des matraques (opinion)

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Katherine Longly. CC BY-NC-ND.

Hier soir, on discutait. Ce matin, Arlon était en état de siège. Pourquoi ?

Avertissement : cet article, qui est une humeur, est signé par un non-journaliste. Fait exceptionnel, chez Médor. Mais Esteban Debrulle est aussi chargé de projets chez Médor et a modéré et organisé le débat de clôture de notre Médor Tour à Arlon. De retour de la ville, avant son travail du soir à Bruxelles, il a écrit ce commentaire, avec son parti-pris. Nous le publions in extenso pour nourrir le débat public.

Disons-le d’emblée, je ne suis ni journaliste, ni chroniqueur. Je travaille comme chargé de projets au sein de la coopérative Médor, média belge et indépendant d’enquêtes et de récits. Pour faire court, je crée du lien entre les journalistes et des communautés afin de proposer une information de proximité qui soit pertinente pour les lectrices et les lecteurs, qualitative en termes d’impact et qui puisse servir d’outils pour construire des solutions communes. Les termes clés de ce boulot sont « créer du lien, être acteur de changement, restaurer la confiance ».

Hier soir, dans le cadre de la clôture d’une semaine passée en immersion à Arlon, j’organisais un débat dont la première partie portait sur la Zone à défendre (ZAD) implantée sur un espace vert de 30 hectares appelé la Sablière de Schoppach, et qui fut un havre de bio-diversité abandonné par la commune qui l’a revendu en 2017 à l’intercommunale Idélux. Nous avions obtenu que les zadistes, le bourgmestre et le président de l’intercommunale soient présents.

Réunir ces acteurs au même moment dans un même endroit ne …

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