12min

Vie privée : il est urgent de s’inquiéter

L’hypersurveillance sous le regard de Franck Dumortier et Willem Debeuckelaere

Il y a un an, Médor lançait – avec votre aide – une vaste enquête sur l’hypersurveillance. Nous avions la tête pleine de questions : A-t-on raison de partager nos informations personnelles sans s’interroger sur leur utilisation, leur gestion et leur contrôle ? Toutes ces récoltes de données sont-elles vraiment nécessaires, pour notre bien ? Notre enquête a révélé un monde méconnu. Où le normal côtoie l’anormal. Le licite, l’illicite. Ce monde, celui de nos données personnelles, est en pleine expansion. Il est amené à se développer. Il nous concerne tous. C’est grave ?

interview_1.jpg
Sarah Fabre. CC BY-NC-ND

La crise du Covid pose de multiples questions sur la protection de notre vie privée. Les réponses à la fameuse « urgence sanitaire » (Covid Safe Ticket, application Coronalert,…) sont-elles proportionnées à la situation ?

W.D. Dans ma ville de Gand, une application contre le Covid a été développée. Elle prévoyait de localiser chaque personne pour mieux identifier les lieux de contamination. À titre personnel, j’y étais plutôt favorable. Les données n’auraient été accessibles qu’aux chercheurs et au corps médical. La géolocalisation, elle, devait être acceptée très clairement …

Lire, en toute liberté

Cet article semble vous intéresser. Vous pouvez lire la suite à votre aise : c’est un cadeau. Nos contenus doivent être accessibles au plus grand nombre. La période d’essai d’un mois, gratuite et sans engagement, est également faite pour cela. Cependant, nous avons besoin d’être financés pour continuer notre projet. Si vous trouvez notre travail important, n’hésitez pas : abonnez-vous à Médor.

Un journalisme exigeant peut améliorer notre société. Voulez‑vous rejoindre notre projet ?

La communauté Médor, c’est déjà 3458 abonnés et 1878 coopérateurs

Médor ne vous traque pas à travers ses cookies. Il n’en utilise que 3 maximum pour la sécurité et la navigation.
En savoir plus