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Mon ventre est une bombe à retardement

L’endométriose touche une femme en âge de procréer sur dix, et pourtant beaucoup n’en ont même jamais entendu parler. Pour beaucoup, l’endométriose revient à vivre avec une douleur permanente. En Belgique, le diagnostic arrive souvent très tard et la prise en charge de la maladie est loin d’être optimale.

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Inès Gradot. CC BY-NC-SA

Lorsque nous avons lancé un appel à témoignages concernant l’endométriose sur le site du Standaard, nous avons été submergés comme rarement auparavant.

Endo-quoi, dites-vous ? Bingo. Cette maladie a quelque chose de tout à fait paradoxal. Il y a en effet de bonnes chances pour que vous n’en ayez jamais entendu parler ou ne puissiez expliquer au juste de quoi il retourne. Pourtant, 10 % des femmes en âge de procréer en sont atteintes. À l’échelle mondiale, ce sont quelque 200 millions de femmes qui sont concernées, soit, à titre de comparaison, près de la moitié du nombre de diabétiques. Mais jamais vous n’entendrez quiconque demander : dia-quoi ? Au demeurant, ce chiffre de 200 millions est probablement une sous-estimation – la maladie ne connaît pas de limite d’âge.

L’endométriose est une maladie chronique qui se déclare lorsqu’un tissu très semblable à la muqueuse utérine commence à se répandre hors de l’utérus. Il peut se fixer à différents endroits du corps, comme les ovaires ou les intestins. Les principaux symptômes sont des douleurs intenses et des problèmes de fécondité. Le tissu cicatriciel peut fixer des organes les uns aux autres.

Cet article cite une partie des réactions qui nous sont parvenues à la rédaction du Standaard. Comme il est probable que les femmes qui se sont manifestées soient celles qui en souffrent le plus, la somme des témoignages peut créer un certain biais. Mais l’endométriose n’est pas forcément désastreuse. Elle connaît de nombreuses gradations. Certaines femmes en sont …

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