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Gamin(g) wallon

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Laetitia Gendre. CC BY-NC-SA.

Alors que la Fédération Wallonie-Bruxelles peine à se faire une place sur le marché du jeu vidéo, le studio Maratus s’apprête à lancer son premier jeu de rôle, Arisen.

Été 2021. Sur les bords de Sambre, les cinq fondateurs du studio carolo Maratus peaufinent leur rêve : développer et commercialiser leur propre jeu vidéo. Ou comment plonger la tête la première dans un marché aussi titanesque qu’ultra-concurrentiel. L’industrie vidéoludique pèse 145,7 milliards de dollars (en 2019) : plus du double des secteurs du cinéma et de la musique réunis. En Belgique aussi cette industrie gonfle, avec un chiffre record de 93 millions d’euros en 2018. Un succès dopé par Divinity : Original Sin II, le jeu de rôle du développeur gantois Larian Games. Vendu à 600 000 exemplaires dans les quinze jours suivant sa sortie, il a offert à la Flandre une vitrine exceptionnelle pour attirer les investisseurs.

Pas encore de tel succès pour servir de déclic en Fédération Wallonie-Bruxelles. Pourtant les cursus ne manquent pas pour les jeunes développeurs. Si le premier master spécifique est attendu pour la rentrée 2022 à la Haute École Albert Jacquard, à Namur, les formations soutenues par le Forem se sont multipliées, tel le cursus consacré à la création de jeux vidéo de TechnoCité, à Mons, où se sont rencontrés Elene Spago, Wendy Broeckx et Sylvain Nyssens. Wendy, devenu entre-temps le directeur technique de Maratus, y voit l’élément déclencheur du projet : « Par rapport à un bachelier, ça nous mettait directement les mains dans le cambouis, avec des professionnels pour nous guider. Très utile pour se reconvertir ou gagner de l’expérience, et c’est aussi l’occasion de travailler en équipe pendant cinq ou six semaines. »

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