4min

Bienvenue à ma « tampons party »

rubsexe-Gleason.png
Emilie Gleason. CC BY-NC-ND.

Avoir ses premières règles, ça se fête ! Resto en famille, « Ragnagnas party » ou rituel New Age au clair de lune, les jeunes filles apprennent à saigner sans rougir.

« Un matin, alors que je venais de me réveiller, je suis allée aux toilettes et j’ai vu une grosse tache de sang sur ma culotte. Au début, je n’ai pas compris ce qui se passait, puis ça a fait tilt, donc j’ai appelé ma mère. Et là, elle a commencé à pleurer en plein milieu des toilettes ! La situation était assez drôle sur le moment, mais, je dois l’avouer, j’étais quand même un peu émue aussi… »

Il y a deux ans, Léa a eu ses premières règles. Pas de panique, sa maman lui avait déjà tout expliqué. Elle a mis une serviette hygiénique et est partie pour l’école, pensant que cette journée serait identique aux précédentes. C’était compter sans les idées excentriques de sa mère.

Quand elle est rentrée chez elle… surprise : toutes les femmes de sa famille l’attendaient. Traits de rouge à lèvres sur les joues et colliers de tampons autour du cou, elles lui ont annoncé la couleur : « Bienvenue dans le monde des femmes qui râlent et qui ont mal à la tête ! »

La blague était poussée jusqu’au bout : sur la table de la cuisine trônaient un gâteau en forme de culotte, recouvert d’une gelée rouge, et une pancarte « happy ragnagnas ». Un côté trash totalement assumé par sa maman : « J’en ai assez de ce tabou des règles, et je pense qu’un bon moyen de faire changer les mentalités, c’est de choquer, de se montrer moins conventionnelles. Parfois, j’ai presque envie de balancer des tampons à la tête des …

Lire, en toute liberté

Cet article semble vous intéresser. Vous pouvez lire la suite à votre aise : c’est un cadeau. Nos contenus doivent être accessibles au plus grand nombre. La période d’essai d’un mois, gratuite et sans engagement, est également faite pour cela. Cependant, nous avons besoin d’être financés pour continuer notre projet. Si vous trouvez notre travail important, n’hésitez pas : abonnez-vous à Médor.

Un journalisme exigeant peut améliorer notre société. Voulez‑vous rejoindre notre projet ?

La communauté Médor, c’est déjà 3444 abonnés et 1862 coopérateurs

Médor ne vous traque pas à travers ses cookies. Il n’en utilise que 3 maximum pour la sécurité et la navigation.
En savoir plus