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De belles ordures

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Plus les filières de recyclage et de récupération se développent, plus nos déchets prennent de la valeur… Les vols dans les parcs à conteneurs augmentent, du fait de bandes organisées ou de personnes sans ressources. Mais, au fond, à qui profitent nos déchets ?

Huit vols par jour en moyenne : telle serait la situation à laquelle sont confrontés les parcs à conteneurs. Entre janvier et août de cette année, l’Intercommunale de déchets dans la région de Charleroi (ICDI) a comptabilisé 13,5 millions de tonnes de déchets dérobés et chiffre le montant de cette perte à 3 000 euros. Les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE), les métaux et les papiers et cartons, figurent dans le top 3 des matières convoitées.

La presse fait régulièrement état de ces vols dans les parcs à conteneurs et des sanctions sévères qui peuvent en découler : un voleur, surpris en 2016 à Amay, a écopé d’une peine de cinq mois de prison et de 600 euros d’amende. Interpellé début octobre 2017 par la police alors qu’il s’échappait du parc à conteneurs d’Esneux (province de Liège), un homme suspecté de vol avait expliqué qu’il y était contraint pour nourrir sa famille. Son arrestation générait un flot d’indignations sur les réseaux sociaux : plutôt que des amendes et peines de prison, ne serait-il pas plus intelligent de recourir à l’économie circulaire pour y intégrer les personnes en situation précaire ?

« Le secteur est en pleine expansion, et le métier de valoriste offre des emplois à des personnes très éloignées du marché du travail », explique Tanguy Ewbank, chargé de mission au sein de Ressources, la Fédération francophone d’entreprises actives dans la récupération, la réutilisation et la valorisation des déchets. En 2015, Ressources a fourni de l’emploi à 5 …

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