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Histoires d’O3

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Axel Korban. CC BY-SA.

Les Belges sont les champions d’Europe du libertinage. C’est le très sérieux Institut français d’opinion publique (IFOP) qui l’affirme. Plus dingue encore : le sexe à plusieurs est en voie de démocratisation et de rajeunis-sement. Jusqu’à devenir « normal » ? Médor a­­ plongé dans le bain de la sexualité collective.

Depuis deux ans, Louise fait l’amour à plusieurs. Pourtant, la trentenaire est en couple, dans une relation stable, avec enfants, et n’est pas infidèle. « J’ai déjà trompé un de mes mecs. Quand tu trompes, tu mens, tu fais ça dans le dos de l’autre. Je ne voulais pas que ça se reproduise. » Désormais, elle couche avec d’autres hommes et d’autres femmes, son mec fait de même, mais ils déci­dent tout cela à deux. « Ce sont nos fantasmes, nos envies, notre plaisir. » Pour que ça roule, le cou­ple a établi des règles :

  • 1. Ne jamais faire ça en solo, mais toujours ensemble.
  • 2. Ne pas abandonner l’autre dans une soirée.
  • 3. Si l’un des deux ne « sent » pas quelqu’un, il alerte l’autre, qui s’arrange pour faire barrage avec son corps.

En revanche, parmi leurs règles, rien sur les pratiques en tant que telles. Plans à trois, relations homos, pénétration hors couple… tout est possible, pourvu que les deux en aient l’envie. « Chacun d’entre nous fait ce qui lui donne du plaisir. » Louise et Pascal ne se laissent enfermer dans aucune catégorie. Ils ont déjà fréquenté des clubs, utilisent les sites de rencontre classiques ou des sites homos pour chercher des mecs, Tinder plutôt pour le réseau, mais sont aussi abonnés aux sites échangistes comme le belge Bel­swing, où, comme ailleurs, il faut « faire du tri ».

Louise et Pascal font partie de ces 17 % de Belges à avoir déjà fait …

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