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Le syndrome de Grand-Bigard

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Qui n’a jamais entendu parler de « Chênée », de « Loncin », des « Quatre-Bras » ou de « Zellik » ? Parmi les auditeurs de la RTBF, personne. Le Belge a une bagnole dans le ventre et le radioguidage dans les oreilles. Est-ce bien du service public ?

Des chiens errants et des camions sur le flanc, avant ou après les infos, c’est comme la météo : une évidence. Penserait-on à remplacer le radioguidage par des conseils de communication non violente ou par des mini-cours de néerlandais ? Jamais ! Qu’on prenne le vélo, le train ou qu’on reste à la maison, on sera informé de la situation sur l’A12. Plus fort encore : la fonction TA (« traffic announcement ») des autoradios autorise l’info-trafic à interrompre nos CD ou nos autres programmes radio.

Catherine Lernoud, responsable de Mobilinfo à la RTBF, parle d’un service « unique en Europe ». L’info-trafic compte 11 rédacteurs/ présentateurs, qui réalisent 28 000 bulletins par an, soit 90 par jour « normal » de semaine.

Ce service est « unique en Europe » par le nombre de partenaires qu’il mobilise autour d’un objectif commun : « Améliorer sans cesse le service aux usagers de la route. » Au centre PEREX (pour « Permanence d’exploitation ») de la Région wallonne, les policiers fédéraux, les fonctionnaires du Service public de Wallonie et les équipes de la RTBF partagent les infos et la machine à café. La RTBF bénéficie aussi des apports des auditeurs et de partenaires privés, comme Coyote (qui avait démarré comme avertisseur de radars), le motard d’Europ Assistance ou les Taxis verts. Ceux-ci sont-ils payés ? « Non. Ce sont des partenariats publicitaires. » T’as vu un « embarras de circulation » à Strombeek ? OK, t’auras ton nom à la …

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