6min

Folie libre

deviniere-1.jpg

Jean-Claude aime beaucoup porter des objets lourds. Il est à la Devinière depuis le début, soit depuis 1976. Il parle beaucoup, ce qui en fait un des « gosses » les plus médiatisés. De lui, Benoît Dervaux, réalisateur du film La Devinière (2001), dit : « Je pense que c’est lui qui souffre le plus, parce qu’il n’est nulle part. Il est un peu dans la normalité, il est un peu dans la folie. »

Il y a 40 ans, Michel Hocq rassemble des enfants psychotiques dans un lieu, la Devinière. Objectif : les tenir loin des camisoles chimiques et physiques. En 2016, les résidents sont encore appelés des « gosses ». Et restent libres. Avec le concept de « psychothérapie institutionnelle », la Devinière est un lieu unique en Belgique.

Lire, en toute liberté

Cet article semble vous intéresser. Vous pouvez lire la suite à votre aise : c’est un cadeau. Nos contenus doivent être accessibles au plus grand nombre. La période d’essai d’un mois, gratuite et sans engagement, est également faite pour cela. Cependant, nous avons besoin d’être financés pour continuer notre projet. Si vous trouvez notre travail important, n’hésitez pas : abonnez-vous à Médor.

Un journalisme exigeant peut améliorer notre société. Voulez‑vous rejoindre notre projet ?

La communauté Médor, c’est déjà 3445 abonnés et 1862 coopérateurs

Médor ne vous traque pas à travers ses cookies. Il n’en utilise que 3 maximum pour la sécurité et la navigation.
En savoir plus