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La Belgique pompette

Trop pleins

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Lucie Castel. CC BY-NC-SA.

Impressions de boire à l’excès, de se sentir parfois obligé, de raconter des conneries bourré ou d’abuser d’autres personnes… Au pays de la guindaille joyeuse, les résultats de notre questionnaire ont parfois une haleine de gueule de bois. Voici les premières données, en attendant l’analyse complète sur notre site en octobre.

C’est la première impression qui saute aux yeux quand on dépouille le questionnaire : l’alcool prend de la place dans notre vie ! Et pas uniquement pour notre plaisir… Un quart d’entre nous pensent qu’ils boivent trop (tout comme un quart se posent des questions sur la consommation de leur conjoint) ; la moitié se sont déjà sentis obligés de boire pour ne pas plomber l’ambiance – et même un quart dans un contexte professionnel. Un quart des répondants admettent avoir déjà fait subir des violences physiques ou verbales à leur partenaire et un tiers déclarent en avoir été victimes.

Qui a répondu ?

Mais attention. Pour bien décoder ces résultats, il faut d’abord rappeler qui a répondu à notre questionnaire. Le site medor.coop/alcool a enregistré 2 590 participations valides. Le profil de nos répondants les positionne dans des catégories de la population où l’on boit plus que dans la moyenne, en termes de régularité. Seuls 5,93 % d’entre eux déclarent ne jamais boire d’alcool, contre 18 % dans la population belge. Côté pyramide des âges, les trois quarts des répondants ont entre 25 et 49 ans (ils constituent seulement 1/3 de la population belge). Et si l’on compte un peu moins de femmes (47 %) que dans la population générale (51 %), c’est surtout le niveau de diplôme qui distingue nos participants du reste de la population. Ils sont 60 % de diplômés universitaires, contre 20 % de diplômés du supérieur de type long dans la population générale. Or, …

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