2min

Tous lisent Lize

medor11_lizespit_lauriecharles.jpg
Laurie Charles. CC BY-NC-ND.

Dans Débâcle, Lize Spit raconte l’histoire d’Eva, une enfance sans amour dans un village flamand. Quelque 180 000 exemplaires vendus, 13 traductions, une adaptation prévue au cinéma et un tsunami d’éloges. Pas mal pour un premier roman et une auteure de 30 ans !

Ça caille un peu en ce mois de mars. Mais Lize Spit arrive à vélo. Dans son premier roman Het Smelt (« Débâcle »), son personnage Eva se balade aussi à vélo. L’écrivaine provient d’un village. Eva aussi. Forcément, les deux femmes se ressemblent. Faut du réel pour inventer. Quand Lize a imaginé Eva et entamé l’écriture de Het Smelt, elle avait 27 ans. C’était en 2015. À l’époque, elle a déjà gagné un prix littéraire aux Pays-Bas. Une petite renommée. L’éditeur Cossee lui file une avance de 5 000 euros. Elle n’a ni voiture ni enfant, mais un mec avec qui elle partage le loyer. Alors, elle vit dix mois avec cette somme. Et elle écrit. « Je me souviens d’avoir eu besoin d’une intervention d’un dentiste. J’en ai pleuré parce que j’avais mis un mois d’écriture dans ma bouche ! » Son livre sera sur toutes les lèvres.

Het Smelt sort en janvier 2016. Il occupe le top des ventes en Flandre pendant un an. Plus de 180 000 exemplaires sont écoulés. Du jamais-vu – ni lu. Il est traduit dans 13 pays, dont la France via Actes Sud. Le public est conquis (nous aussi), les critiques crient au chef-d’œuvre (à raison) et comparent à Hugo Claus (pas moins). Comme le tout aussi précoce Joël Dicker (La Vérité sur l’affaire Harry Quebert), Lize Spit structure fermement son récit. Dose le suspense. Tire sur les ficelles du thriller. Marie populaire et littéraire. Sans introspection doulouristico-nombriliste. « …

Lire, en toute liberté

Cet article semble vous intéresser. Vous pouvez lire la suite à votre aise : c’est un cadeau. Nos contenus doivent être accessibles au plus grand nombre. La période d’essai d’un mois, gratuite et sans engagement, est également faite pour cela. Cependant, nous avons besoin d’être financés pour continuer notre projet. Si vous trouvez notre travail important, n’hésitez pas : abonnez-vous à Médor.

Un journalisme exigeant peut améliorer notre société. Voulez‑vous rejoindre notre projet ?

La communauté Médor, c’est déjà 3442 abonnés et 1862 coopérateurs

Médor ne vous traque pas à travers ses cookies. Il n’en utilise que 3 maximum pour la sécurité et la navigation.
En savoir plus