Dernières impressions

Le regard subjectif de l’équipe de Médor, après une semaine à Huy

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Serena Vittorini. CC BY-NC-ND.

Entre les toxs, les maisons murées, les sorties photos dans les ruelles de Statte et l’incontournable Grand-Place, l’équipe de Médor a franchi à de nombreuses reprises les ponts qui semblent si souvent oubliés en vallée mosane. Et a cherché des informations qu’on ne voulait pas toujours lui donner !

Dimanche 3 novembre.

En face de l’hôtel du Fort, établissement au charme suranné, croisement entre Twins Peaks et Shining, les Médoriens Serena et Esteban sortent prendre des photos du côté des tours Batta. Il est minuit. Un bruit sourd du bosquet voisin. Une lumière s’allume dans les branchages. Il y a quelqu’un dans le buisson ! C’est normal, ça, à Huy ?

Le lendemain, 7 heures du matin. Au même endroit, policiers, ambulanciers et pompiers s’affairent. Une voiture a été jetée dans le fleuve. C’est normal, ça, à Huy ?

Merci pour ton accueil, Huy. Tu sais mettre les formes. C’est un peu moins vrai pour les autorités communales.

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Serena Vittorini. CC BY-NC-ND

Ville de contradictions

Ils ont hésité, à la Ville. D’un côté on se moque un peu de Médor. Trop petit, trop insignifiant. De l’autre, on s’inquiète un peu de Médor. Le média déterre quand même des infos, provoque des questions parlementaires suite à la visite à La Louvière.

Alors ils ont décidé à jouer au yo yo. Communication minimale et parcellaire, bourgmestre volontaire et informations manquantes (« non non, on n’a pas de chiffres  »).

C’est tout Huy, ça. La contradiction permanente. Parler de transparence et vivre dans l’obscurité. Vendre une carte postale et regarder le nombre de ses RIS exploser en six ans. Parler cohésion sociale et rêver d’un rayonnement international. Voter « Huy, commune hospitalière » et renforcer les contrôles policiers. Entendre dire « qu’il ne se passe jamais rien à Huy » et assister en 5 jours au …

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